Diversité génétique, préférences d'hôte et pouvoir pathogène des isolats de trichophyton mentagrophytes provenant d'animaux de compagnie / Maxime Kittel ; sous la direction de Jacques Guillot

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Teigne

Dermatophytose

Chien

Chats

Profilage d'ADN

Épidémiologie

Zoonoses

Dissertation universitaire

Guillot, Jacques (1968-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Gauthier, Olivier (1969-.... ; médecin vétérinaire) (Président du jury de soutenance / praeses)

Soetart, Nicolas (1990-....) (Membre du jury / opponent)

Nantes Université (2022-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Oniris - Ecole nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation (Nantes Atlantique ; 2010-....) (Autre partenaire associé à la thèse / thesis associated third party)

Résumé / Abstract : Cette étude rétrospective a porté sur l’analyse des données épidémio-cliniques correspondant à des cas de dermatophytoses animales dues à Trichophyton mentagrophytes en France en 2020. Le génotypage de 298 isolats a été réalisé par le laboratoire de Parasitologie-Mycologie de l'hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris. Quatre génotypes ont été identifiés. Le génotype III* est le plus fréquent. La prévalence varie selon la saison et le lieu de vie. Les jeunes animaux sont plus touchés. Certaines races de chiens semblent prédisposées (Jack Russell Terrier). L'analyse statistique montre des associations entre génotypes et profils clinico-épidémiologiques. Chez le chien : le génotype II* est associé à des formes sévères, généralisées, prurigineuses, chez les chiens âgés, avec contamination humaine et pic printanier/automnal. Le génotype III est lié à des formes plus légères, localisées, chez les jeunes/adultes, avec des lésions primaires inflammatoires et un pic automnal. Chez le chat : le génotype II* est associé à des lésions étendues tronc/membres, chez les adultes/âgés castrés, avec prurit et contamination humaine. Le génotype III est lié à des lésions localisées tête/membres, chez les jeunes non castrés, sans prurit, en automne. Le génotype III* est clairement associé à des lésions inflammatoires/exsudatives localisées à la tête, chez les adultes castrés, au printemps/hiver. Le génotype III_III* est lié à des lésions multiples localisées aux membres, chez les jeunes non castrés, avec prurit léger, en automne. La contamination humaine est associée au génotype II* chez les chiens, et aux génotypes II* et III* chez les chats, soulignant le caractère zoonotique. L'étude n'a pas porté sur la sensibilité aux antifongiques, mais le lien entre génotype (notamment T. indotineae, non identifié lors de cette étude) et résistance justifie la surveillance.