Mort et droit de la santé : les limites de la volonté / sous la direction de Guylène Nicolas et Anne-Claire Réglier ; [avant-propos d'Antoine Leca] ; revue publiée avec le concours du Centre de droit de la santé d’Aix-Marseille, UMR 7268 ADÉS (AMU-EFS-CNRS) et du Cercle de formation juridique en droit de la santé (CFJDS)

Date :

Type : Livre / Book

Langue / Language : français / French

ISBN : 978-2-84874-670-8

EAN : 9782848746708

Droit à la mort

Décès (droit)

Éthique médicale

Droits des patients

Droit à la mort

Droits des patients

Classification Dewey : 340

Relation : Mort et droit de la santé : les limites de la volonté / sous la direction de Guylène Nicolas et Anne-Claire Réglier / Bordeaux : LEH Édition , DL 2016

Résumé / Abstract : Associer mort et droit de la santé peut sembler déroutant. Pourtant, les années 2015 et 2016 ont été marquées par des évolutions législatives et jurisprudentielles majeures qui traduisent l’appréhension de la fin de la vie par le droit de la santé. La loi n° 2016-87 du 2 février 2016 a d’ailleurs renforcé l’obligation des médecins de prendre en compte la volonté du malade, ce qui a conduit les auteurs à analyser plus largement les limites juridiques du respect de la volonté de chacun à l’épreuve de la mort. La volonté est ainsi retenue comme notion centrale dans la rencontre entre la mort et le droit de la santé. Le juriste connaît mieux le consentement que la volonté. Le consentement est déterminant dans la relation de soins mais cette dernière implique souvent le corps affaibli, souffrant et diminué d’une personne qui n’est plus en mesure d’indiquer ce qu’elle souhaite. Par conséquent, à défaut de consentement, c’est la volonté du patient qui devra être recherchée. La volonté exprimée du vivant perdure après la mort dans les obligations laissées aux descendants de respecter la mémoire du défunt et ses choix. Aussi l’ouvrage se partage-t-il entre la volonté du vivant et celle du de cujus. La volonté du vivant face à la mort peut concerner sa propre mort ou bien celle de tiers. La volonté du de cujus s’exprime, quant à elle, à l’épreuve de l’usage de son cadavre et de l’intérêt des tiers