Sacrilège ! : l'État, les religions et le sacré / sous la direction d'Amable Sablon du Corail et Jacques Saint-Victor ; préface Bruno Ricard

Date :

Type : Livre / Book

Langue / Language : français / French

ISBN : 978-2-07-303845-6

ISBN : 978-2-86000-389-6

EAN : 9782073038456

Monarchie -- France

Religion et politique -- France

Religion et État -- France -- Histoire

Sacrilège -- Dans l'art

Liberté d'expression -- France -- Histoire

Sacré -- France -- Histoire

Blasphème -- France -- Histoire

Classification Dewey : 323.440 944

Classification Dewey : 200.9

Classification Dewey : 322

Sablon du Corail, Amable (1976-....) (Directeur de publication / publishing director)

Saint-Victor, Jacques de (1963-....) (Directeur de publication / publishing director)

Ricard, Bruno (1968-....) (Préfacier, etc. / author of introd)

Archives nationales (France) (Collectivité éditrice / Issuing body )

Résumé / Abstract : Il y a sacrilège depuis qu'il existe des pouvoirs organisés soucieux d'établir une barrière infranchissable entre sacré et profane, gouvernants et gouvernés. Depuis une dizaine d'années, le sacrilège verbal qu'est le blasphème a fait son grand retour dans le débat public, particulièrement en France, première nation en Europe à l'avoir dépénalisé en 1791. Le présent ouvrage passe en revue l'histoire et les significations du blasphème et du sacrilège depuis les premiers temps des grandes religions monothéistes. Très tôt en France, ils ont été instrumentalisés par le pouvoir temporel pour s'affirmer face à l'Église. A l'époque de la Révolution, après avoir laïcisé la monarchie puis profané les tombes des rois, on s'empresse de sacraliser le nouveau régime. Un peu plus tard, Napoléon se fait représenter en souverain thaumaturge. Par la suite, tout au long du XIXe siècle et jusqu'à la Ve République, la part de sacralité dont il convient d'investir le chef de l'État fait l'objet d'hésitations et de débats constants. Enfin la période contemporaine est celle d'un fragile équilibre entre liberté d'expression et respect des croyances, et de la difficile recherche d'un "sacré commun", indispensable au bon fonctionneent d'un État laïque.