Date : 2023
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
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Résumé / Abstract : La santé de la muqueuse gingivale, et plus généralement la santé parodontale, résulte d'un équilibre entre les agressions bactériennes et les mécanismes de défenses de l'hôte. Cet équilibre est étroit et peut être perturbé par des facteurs propres à l'hôte telles que les variations hormonales. En effet, chez la femme le taux d'hormone stéroïdiennes varie au cours des cycles menstruels mais aussi au cours des moments de la vie (puberté, grossesse ménopause), induisant des variations cliniques parodontales, conduisant à l'apparition de gingivite ou à l'aggravation de parodontite. Ces pathologies, d'origine hormonales, sont reconnues dans les classifications des maladies parodontales. Dans ce travail de thèse, au travers d'une revue de la littérature d'études in vitro et in vivo, nous nous sommes intéressés à l'impact des œstrogènes sur les cellules du parodonte superficiels. Nous avons pu constater que les œstrogènes peuvent avoir un impact sur différentes muqueuses de l'organisme et plus particulièrement sur la muqueuse gingivale, de par la présence de récepteurs spécifiques aux œstrogènes, mis en évidence dans les kératinocytes de l'épithélium gingival et dans les fibroblastes du tissu conjonctif. La présence de ce récepteur, permet aux œstrogènes, d'agir sur la gencive de manière ambivalente. D'une part, les œstrogènes participent à la maturation et à la prolifération des cellules gingivales, et favorisent l'angiogenèse au sein du tissu conjonctif. D'une autre part, les œstrogènes, altèrent la synthèse de kératine et de protéines de la matrice extra-cellulaire, ont un effet anti-inflammatoire et favorisent la virulence des bactéries parodontopathogènes au sein de la muqueuse gingivale.