Le syndrome de l'imposteur : étude auprès des internes de médecine générale de la faculté de Nantes / Valentine Chauvin ; sous la direction de Muriel Bossard

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Imposteurs et impostures

Syndromes

Internes (médecine)

Épuisement professionnel

Médecine générale

Médecine préventive

Le Meur, Muriel (Directeur de thèse / thesis advisor)

Fournier, Jean-Pascal (1982-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Nantes Université (2022-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Le syndrome de l'imposteur : étude auprès des internes de médecine générale de la faculté de Nantes / Valentine Chauvin ; sous la direction de Muriel Bossard / , 2023

Résumé / Abstract : Introduction : Le syndrome de l'imposteur est un concept récemment ajouté au vocabulaire des français, bien que décrit pour la première fois il y a plus de quarante ans. Il concerne des personnes qui, malgré leur réussite évidente, doutent de leur légitimité. Le domaine médical, bien que population à risque, est peu représenté dans les recherches. L'objectif de cette étude est d'enquêter auprès des internes de médecine générale de la faculté de Nantes pour mesurer la prévalence du syndrome de l'imposteur. Méthode : Une enquête descriptive, transversale et monocentrique a été réalisée pour analyser ce phénomène. Un questionnaire anonymisé en ligne comportant l'échelle validée de Clance du syndrome de l'imposteur a été diffusé aux 349 internes nantais en décembre 2022. Résultats : La prévalence du syndrome de l'imposteur retrouvée est de 59%, sur un total de 83 répondants. Les femmes étaient significativement plus touchées par ce syndrome dans notre étude. Par ailleurs, les internes ayant reçu un classement dans les 3 000 premiers candidats aux Épreuves Classantes Nationales semblaient davantage épargnés. Discussion : Au vu de cette forte prévalence et des conséquences négatives possibles sur la santé mentale, ce syndrome de l'imposteur gagnerait à être reconnu, notamment dans le domaine médical et facultaire, afin qu'il puisse être détecté précocement chez les étudiants en médecine, et que soient mises en place des stratégies de prévention.