A propos du fonctionnement du mouvement français pour le planning familial (M.F.P.F.) : généralités et étude comparative de deux centres, Le Mans et Tours / par Marc Duvoux

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Planning familial -- Tours (Indre-et-Loire)

Planning familial -- Le Mans (Sarthe, France)

Contraception -- Histoire

Vacher, Jean (Président du jury de soutenance / praeses)

Grenier, Bernard (1925-2016) (Membre du jury / opponent)

Soutoul, Jean-Henri (1925-2001) (Membre du jury / opponent)

Université de Tours (1971-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Université de Tours. UFR de médecine (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : A propos du fonctionnement du Mouvement français pour le planning familial (M.F.P.F.) : Généralités et étude comparative de deux centres : Le Mans et Tours / Marc Duvoux / [S.l.] : [s.n.] , 1970

Résumé / Abstract : A la fin des années 50 la société française sortait d’une longue période de répression sévère concernant l’avortement et la divulgation des méthodes contraceptives. (Loi 1920). « Il fallait repeupler la France » après les deux guerres mondiales. L’idée du contrôle des naissances apparait, d’abord en Angleterre (Birth-Control), puis en France sous le nom de Maternité Heureuse qui deviendra rapidement le Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF) Suite aux pressions de nombreuses personnalités progressistes et à l’évolution des mentalités, le parlement français vote la loi du 28 décembre 1967 (loi Neuwirth). Cette loi autorise la divulgation et l’utilisation des méthodes contraceptives en France, avec de nombreuses restrictions qui disparurent rapidement. Il s’agissait pour les femmes et les couples de maitriser leur fécondité et de choisir le moment des naissances sans oublier la réduction des avortements souvent catastrophiques. Les centres du MFPF se sont alors multipliés en France et ont joué un rôle majeur en informant les femmes sur les divers moyens contraceptifs et les mettaient en relation avec les médecins agréés pour obtenir une prescription de pilule ou d’autres méthodes contraceptives. A cette époque, le monde médical était très majoritairement opposé à la contraception.