Date : 2017
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Envenimation -- Épidémiologie -- Guadeloupe
Méduses -- Venin -- Guadeloupe
Insuffisance cardiaque -- Thérapeutique
Venins de cnidaires -- intoxication -- Dissertation universitaire
Épidémiologie -- Dissertation universitaire
Morsures et piqûres -- traitement médicamenteux -- Dissertation universitaire
Défaillance cardiaque -- Dissertation universitaire
Cubozoa -- Dissertation universitaire
Hydrozoa -- Dissertation universitaire
Guadeloupe -- Dissertation universitaire
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Résumé / Abstract : Introduction : En Guadeloupe, de nombreuses intoxications par les méduses sont observées. Celles-ci peuvent entraîner un syndrome d’Irukandji. L’objectif principal de cette étude était d’analyser les caractéristiques cliniques des syndromes d’Irukandji. Méthodes : Tous les cas correspondant à une envenimation par une méduse ont été extraits à partir des bases de données des urgences publiques entre le 1er janvier 2010 et le 1er septembre 2016. Le critère de jugement principal était la présence d’un syndrome d’Irukandji. Résultats : Deux-cent-onze envenimations ont été observées, parmi lesquelles, 45,0% se sont produites entre le 22ème et le 26ème jour de lune des mois de juin à septembre. Quatre-vingt-quinze patients avaient un syndrome d'Irukandji, dont 3 ont présenté un œdème de Quincke et 1 un cas de décompensation cardiaque. D’autres signes cliniques ont été associés à un syndrome d’Irukandji comparativement aux cas de piqûre simples, l’hypertension artérielle (51,6% contre 18,1%, p <0,001), les tremblements (32,6% contre 14,7%, p=0.0014), les paresthésies (20,0% contre 10,3%, p=0.049), les dyspnées (13,7% contre 3,4%, p=0.006) et l’intensité de la douleur (7.5 ± 2.6 et 6.0 ± 2.6, p=0.001). Discussion: L’envenimation par les méduses était fréquemment associée à un syndrome d’Irukandji, principalement dû à l’espèce Alatina alata, dont la périodicité peut être déterminée selon les mois et le cycle de la lune. Si les patients présentaient une symptomatologie légèrement moins grave que ceux des études Australiennes, un cas de décompensation cardiaque, le premier hors du Pacifique, a été observé.
Résumé / Abstract : Introduction : In Guadeloupe, numerous jellyfish's envenomation are observed. Some can lead to Irukandji syndrome. The main objective of this study was to analyze the clinical features of Irukandji syndromes. Methods : All cases of jellyfish envenoming were extracted from public emergency databases between January 1, 2010 and September 1, 2016. The primary endpoint was the presence of Irukandji syndrome. RESULTS: Two hundred and eleven envenomations were observed, of which 45.0% occurred between the 22nd and 26th day from June to September. Ninety-five patients had Irukandji syndrome, three of whom had Quincke's oedema and one case of cardiac decompensation. Other clinical signs have been associated with Irukandji syndrome compared to simple sting, hypertension (51.6% vs 18.1%, p <0.001), tremor (32.6% vs 14, Paresthesias (20.0% vs. 10.3%, p = 0.049), dyspnea (13.7% vs. 3.4%, p = 0.006) and pain's intensity (7.5 ± 2.6 and 6.0 ± 2.6, p = 0.001). Discussion : Jellyfish envenoming was frequently associated with Irukandji syndrome, mainly due to the species Alatina alata, whose periodicity can be determined according to the months and the cycle of the moon. If patients showed symptoms slightly less severe than those in Australian studies, a case of cardiac decompensation, the first out of the Pacific, was observed.