La mise en œuvre du Code mondial antidopage par les États / Aboubacar Diakite ; sous la direction de Franck Latty

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Sports -- Droit

Dopage dans les sports -- Droit

Latty, Franck (1973-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Cazala, Julien (1973-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Miron, Alina (1979-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Pavot, David (19..-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Fourneyron, Valérie (1959-...) (Membre du jury / opponent)

Chaussard, Cécile (1976-....) (Membre du jury / opponent)

Université Sorbonne Paris Nord (Bobigny, Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 1970-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Institut de droit public, sciences politiques et sociales de Paris 13 (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Relation : La mise en œuvre du Code mondial antidopage par les États / Aboubacar Diakité ; préface de Franck Latty ; avant-propos de Valérie Fourneyron ; postface de David Pavot / Bruxelles : Bruylant

Relation : La mise en œuvre du Code mondial antidopage par les États / Aboubacar Diakité ; préface de Franck Latty ; avant-propos de Valérie Fourneyron ; postface de David Pavot / Bruxelles : Bruylant , DL 2023

Résumé / Abstract : Le point de départ de la réflexion est basé sur une observation : celle du caractère opposable de plus en plus visible des normes élaborées par les entités de droit privé. Il s'agit plus précisément des standards de l'Agence mondiale antidopage (simple fondation de droit privé) qui revêtent une nature contraignante à l'égard des États par le truchement d'un traité international. En effet, dans la Convention internationale de lutte contre le dopage de l'UNESCO élaborée en 2005, les pouvoirs publics se sont engagés à appliquer le Code mondial antidopage. Cet accord international permet ainsi aux normes de l'Agence de se diffuser au sein des ordres juridiques nationaux ; les États n'hésitent ainsi pas à modifier leurs lois internes afin de se conformer aux exigences du Code. Toutefois, cette application du droit antidopage ne se fait pas sans heurt, dès lors que certaines règles destinées aux athlètes suscitent des craintes légitimes en termes de respect des droits de l'homme. Les États doivent ainsi concilier diverses obligations internationales résultant d'une part, de la Convention internationale de lutte contre le dopage, et de l'autre, des engagements issus des traités de protection des droits de l'homme et autres principes constitutionnels, sans oublier le droit de l'Union européenne qui représente également un autre obstacle potentiel à la mise en œuvre du Code mondial antidopage.

Résumé / Abstract : The starting point of the reflection is based on one observation: the binding nature becoming more and more visible of the standards developed by private law entities. Specifically, the standards of the World Anti-Doping Agency, a simple private law foundation, are legally binding on States through an international treaty. Indeed, in the UNESCO International Convention against Doping developed in 2005, public authorities committed themselves to implement the World Anti-Doping Code. Thus, this treaty expressly enshrines two of the Agency's international standards by giving them treaty status. This international agreement thus allows the standards of the World Anti-Doping Agency to be disseminated within national legal systems; States do not hesitate to amend their domestic laws to comply with the requirements of the Code. However, this application of anti-doping law is not without its problems, since certain rules for athletes raise legitimate concerns in terms of respect for human rights. States must therefore reconcile various international obligations arising from the International Convention against Doping on the one hand, and from human rights treaties and other constitutional principles on the other, not to mention European Union law, which represents another potential obstacle to the implementation of the World Anti-Doping Code.