Date : 2021
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Résumé / Abstract : Mutations anthropologiques ou ruptures catégorielles, les travers de l'identité mènent incontestablement aux revendications autodéterministes. Saisi par une logique dualiste, de la rupture du biologique au vécu social, du ressenti au perçu, le droit à l'identité de genre offre un champ de réflexions renouvelant le traitement juridique de la personne. L'approche empirique, liée aux syndromes transsexués et intersexués, établis par les seuls diagnostics médicaux, ne saurait restreindre la reconnaissance de genre.Lorsqu'elle s'inscrit dans la temporalité, et sans bouleverser les situations du passé, l'identité de genre doit être pleinement considérée. L'enjeu premier est d'atténuer les effets de la sexuation. L'exercice des droits peut être assuré, soit indifféremment du genre, soit par intégration des particularités de genre, au-delà de toute perception déformante des tiers. Ainsi, les mécanismes traditionnels du droit des personnes et de la famille méritent d'être réajustés, en accord avec de tels paradigmes. La construction du sujet, en vertu de son genre, s’avère aussi pertinente pour le détacher de tout référent lié à l'inné. Le droit à disposer de son corps peut constituer le socle d’une modélisation personnalisée. Transcendant la représentation juridique figée de la personne, le genre pourrait-il constituer une donnée singulière de l’autonomie de la volonté dépassant les propriétés naturelles de l'homme ?
Résumé / Abstract : Anthropological changes or simple sectional claims, shortcomings of identity are being undeniably suffer to the attract of the self-determination. Grasped by a dualistic legal logic, breaking with the biological social life, from the feelings to the perceived, the right to gender identity offers a field of reflection renewing the legal treatment of the person.The empirical approach related to transsexual and intersexual syndromes established exclusively by medical diagnoses should not serve as a restrictive reason for gender recognition. When it is part of the temporality, and without upsetting the situations of the past, gender identity must be fully considered. The primary challenge is to mitigate the effects of sexuation.The exercice of rights can be ensured while either by the gender or by integrating of specific characteristics beyond any perception distorted by third parties.Thus, the traditional mechanisms of personal and family law deserve to be readjusted, in accordance with such paradigms.The topic also leads to questions regarding the development of the subject in accordance with its gender, to separate form any innate references. By safeguarding the abilities of the subject, the right to control its own body could be used as a criterium for its modelling. Transcending the fixed legal representation of the person, could gender constitute a singular fact of the autonomy of the will beyond the natural properties of man ?