Rechutes tardives de leucémies aigues myéloblastiques après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez l'adulte / Chloé Antier ; sous la direction de Thierry Guillaume

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Leucémie aigüe myéloïde

Allogreffes

Cellules souches hématopoïétiques

Récidive (médecine)

Leucémie aiguë promyélocytaire

Guillaume, Thierry (Directeur de thèse / thesis advisor)

Chevallier, Patrice (1970-) (Président du jury de soutenance / praeses)

Eveillard, Marion (1979-) (Membre du jury / opponent)

Garnier, Alice (1980-....) (Membre du jury / opponent)

Touzeau, Cyrille (1980-) (Membre du jury / opponent)

Nantes Université (2022-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Rechutes tardives de leucémies aigues myéloblastiques après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques chez l'adulte / Chloé Antier ; sous la direction de Thierry Guillaume / , 2022

Résumé / Abstract : La principale cause de décès des leucémies aigues myéloblastiques est la rechute et ce malgré un traitement par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Si la majorité des rechutes survient précocement, une partie non négligeable de patients rechute au-delà de 2 ans. Ces rechutes tardives sont peu étudiées. Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique, pour déterminer les facteurs de risque de rechute tardive. Parmi les 376 patients allogreffés entre janvier 1990 et décembre 2016, 28 (7.4%) ont présenté une rechute tardive, avec des caractéristiques majoritairement similaires à celles présentes au diagnostic. L'analyse multivariée des caractéristiques des patients en vie et sans rechute à 2 ans a mis en évidence la GVHD chronique extensive comme facteur protecteur de la rechute (p < 0.001). En effet, aucun patient ayant présenté une GVHD chronique extensive n'a rechuté après 2 ans. Le meilleur traitement semble être une stimulation de l'alloréactivité par une nouvelle allogreffe ou des DLI en combinaison avec la chimiothérapie. Néanmoins si la survie est meilleure qu'en cas de rechute précoce (44.7% contre 5.1% à 2 ans, p<0.0001), la plupart des malades meurt de rechute. De nouvelles approches thérapeutiques sont donc nécessaires pour d'abord éviter la rechute (maintenance) et pour ensuite traiter du mieux possible ces rechutes tardives (rattrapage) quand elles surviennent.