Édouard Glissant et la poétique des arts : imaginaire du Monde et topographie des "Lieux" / Géraldine Banaré

Date :

Type : Livre / Book

Langue / Language : français / French

ISBN : 978-2-491-64111-5

ISBN : 2-491-64111-9

EAN : 9782491641115

Glissant -- Édouard -- 1928-2011 -- Arts

Glissant -- Édouard -- 1928-2011 -- Critique et interprétation

Collection : Arts / collection dirigée par Sylvie Glissant / [La Baule] : Éditions de l'Institut du tout-monde , 2022-

Relation : Edouard Glissant et les arts plastiques : imaginaire du monde et topographie des "Lieux". / Géraldine Banaré ; sous la direction de Dominique Berthet / , 2020

Résumé / Abstract : Pourquoi et comment Édouard Glissant rallie-t-il les univers des peintres et des sculpteurs pour transcrire sa pensée poétique de la matière transmuable du Monde ? Entre 1956 et 2011, Édouard Glissant aura écrit plus d’une soixantaine de préfaces de catalogues d’exposition pour des galeries parisiennes : la galerie du Dragon (de 1956 à 1990), la galerie Le Point Cardinal (1979), la galerie Albert Loeb (1985), la galerie Patrice Trigano (1987), la galerie Thessa Herold (2002 et 2003), la galerie Templon (2004), la galerie Yvon Lambert (2007)… Il s’agissait avant tout d’inventorier, de rassembler un corpus littéraire et paralittéraire qui était jusque-là dispersé. L’enjeu de cet essai est de saisir la manière dont le poète réinvestit ces écrits liminaires ou de circonstance au cœur de son œuvre. Alain Baudot (1940-2021) auteur d’une Bibliographie annotée d’Édouard Glissant (1993) évoquera à ce titre la « reprise créatrice ».Dans cet ouvrage issu de sa thèse de doctorat (2020), Géraldine Banaré propose de décrypter la trame de ce geste scriptural polyphonique et protéiforme prolongeant cette relation inédite aux univers des peintres et des sculpteurs désignés par Édouard Glissant : le Cubain Jorge Camacho, le Chilien Roberto Matta, l’Argentin Antonio Seguí, entre autres. Une poétique des arts célébrant ces « imaginaires de la Trace » (Traité du Tout-Monde, 1997), à l’exemple de la Porte du Soleil, mégalithe préincaïque des hauteurs andines sur le site archéologique de Tiahuanaco en Bolivie, qui pourrait incarner la fusion alchimique et métaphorique entre les « Lieux », les imaginaires et les arts.