Ressenti des médecins généralistes sur la prise en charge des patients dénutris suivis pour un cancer / Marion Varoqui ; sous la direction de Damien Vansteene

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Cancer

Dénutrition

Médecins généralistes

Maladies iatrogéniques

Vansteene, Damien (1981-) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Rat, Cédric (1978-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Nantes Université (2022-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Ressenti des médecins généralistes sur la prise en charge des patients dénutris suivis pour un cancer / Marion Varoqui ; sous la direction de Damien Vansteene / , 2022

Résumé / Abstract : Introduction : Le nombre de patients vivants avec un cancer ou guéris d'un cancer est en augmentation croissante. La prise en charge de leur qualité de vie devient un enjeu primordial au travers notamment de la dénutrition qui est un facteur de morbi-mortalité important dans le cancer. Du fait de sa position centrale, le médecin généraliste paraît être un acteur privilégié dans la prise en charge nutritionnelle de ces patients. L'objectif de cette étude était d'étudier le ressenti des médecins généralistes sur ce parcours de soin. Matériel et Méthode : Ce travail est une étude qualitative dans laquelle neuf praticiens exerçant en Loire-Atlantique ont été interrogés lors d'entretiens semi-dirigés. Les résultats ont été retranscrits en verbatim puis analysés. Sept des entretiens ont été analysés par une autre interne (triangulation des données). Résultats : Les médecins généralistes se voyaient comme des acteurs de premier recours dans la prise en charge de la dénutrition des patients cancéreux, ayant une place de choix pour accompagner le patient lors de ce suivi. Cependant la dénutrition était vue comme une pathologie difficile à reconnaître et à prendre en charge, parfois considérée comme secondaire. Les a priori des médecins sur les patients, et sur leur vision et leur appréhension de la dénutrition, pouvaient amener à ne pas prendre en charge l'aspect nutritionnel. Enfin, la rupture de prise en charge par le médecin traitant lors du suivi hospitalier du cancer et le manque de visibilité et d'accès au réseau de proximité induisaient une méconnaissance du parcours de soin nutritionnel et une absence d'implication dans cette prise en charge. Discussion : La formation et la sensibilisation des médecins, la création d'un espace de dialogue avec les patients au travers d'une consultation dédiée à la nutrition et la création d'un référent nutrition identifié pour améliorer la coordination et les échanges hôpital-ville sont des axes proposés pour améliorer ce parcours de soin.