Les pollicitations à l'époque romaine : étude sur les promesses au bénéfice d'une collectivité / Guilhem Bartolotti ; sous la direction de Philippe Cocatre-Zilgien

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Droit romain

Offre et acceptation -- Rome

Évergétisme

Constitutions impériales

Institutions politiques -- Rome

Cocatre-Zilgien, Philippe (1956-.... ; juriste) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Chevreau, Emmanuelle (1972-....) (Membre du jury / opponent)

Giannozzi, Elena (1985-.... ; juriste) (Membre du jury / opponent)

Mantovani, Dario (1961-... ; juriste) (Membre du jury / opponent)

Lepore, Paolo (Membre du jury / opponent)

Université Panthéon-Assas (Paris ; 1970-2021) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale histoire du droit, philosophie du droit et sociologie du droit (Paris ; 1992-....) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Relation : Les pollicitations à l'époque romaine : étude sur les promesses au bénéfice d'une collectivité / Guilhem Bartolotti ; sous la direction de Philippe Cocatre-Zilgien / , 2020

Résumé / Abstract : La pollicitation constitue l’une des institutions juridiques et politiques les plus singulières de l’Empire romain. Promesse adressée à une collectivité, le plus souvent civique, elle démontre l’existence d’une vie municipale riche et ambitieuse. Tirée de l’expérience évergétique grecque, issue du droit des constitutions impériales et explicitée par la jurisprudence, la pollicitatio est également la manifestation la plus significative de l’évergétisme antique. Hormis les sources juridiques, l’analyse d’un tel sujet doit avoir recours à l’épigraphie. Ces deux sources révèlent une pratique disséminée dans les provinces de langue latine et de langue grecque, occidentales et orientales. De fait, le droit des pollicitations a permis une sorte d’harmonisation des pratiques, sans toutefois réprimer les singularités des cités. Il incombait à l’administration impériale, contrôlée directement par l’empereur, d’arbitrer l’expression des tendances locales. Sans jamais étouffer les cités, la supervision romaine intégrait les particularismes locaux. Cela explique l’émergence d’outils de régulation discrétionnaires comme les iustae causae, en plus des cas déterminés par le droit. Les pollicitations constituent ainsi une institution juridique extrêmement technique, discutée dans son identification comme dans son expression contraignante. Ainsi, bien qu’elle trouvât à s’exprimer dans des réalités institutionnelles différentes, le droit montre une appréhension de la pollicitatio tendant vers l’uniformité.