Le bien juridique : essai sur le système des droits patrimoniaux / Gabriel Sebban ; sous la direction de Claude Brenner

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Droit des biens

Propriété

Patrimoine

Brenner, Claude (1969-.... ; juriste) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Gijsbers, Charles (1983-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Mallet-Bricout, Blandine (19..-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Avout, Louis d' (1978-....) (Membre du jury / opponent)

Rochfeld, Judith (19..-....) (Membre du jury / opponent)

Université Panthéon-Assas (Paris ; 1970-2021) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale de droit privé (Paris ; 1992-....) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Relation : Le bien juridique : essai sur le système des droits patrimoniaux / Gabriel Sebban ; [préface de Claude Brenner] / Paris : Éditions Panthéon Assas

Relation : Le bien juridique : essai sur le système des droits patrimoniaux / Gabriel Sebban ; sous la direction de Claude Brenner / , 2020

Résumé / Abstract : Malgré son omniprésence dans le discours juridique, le terme « bien » n’est que rarement appréhendé en lui-même. Constamment vu sous le prisme réducteur des choses et de la propriété, il devient pressant de le définir, à l’aube d’une éventuelle réforme du droit des biens. Deux étapes doivent être suivies.La première est une étape de qualification, consistant à élucider sa nature et son régime. Substantiellement, le bien est un objet tant économique que juridique : objet de valeur apte aux échanges, il est encore un objet dont la qualification dépend de considérations politiques. Objet juridique, le bien se résume plus fondamentalement au droit patrimonial. Tous les droits patrimoniaux – les biens – partagent un régime commun. Tous sont l’objet d’un rapport d’appartenance et d’une maîtrise semblable. Au cœur du régime des biens figure la titularité, unifiant le régime des biens.La seconde est une étape de classifications. L’unité des biens dans leur extériorisation ne saurait en effet faire oublier que les biens diffèrent les uns des autres par leur objet et leur contenu. Ce principe de classement permet de distinguer, à côté des droits réels et des droits personnels dont les contours sont redéfinis, la figure des droits d’exploitation, évoluant en marge de la distinction classique des droits patrimoniaux et dont les aspects se trouvent également présentés.