La sanction pécuniaire civile / Nathan Allix ; sous la direction de Laurent Leveneur

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Dommages-intérêts -- France

Responsabilité civile -- France

Responsabilité pénale -- France

Leveneur, Laurent (1959-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Bacache-Gibeili, Mireille (19..-.... ; juriste) (Membre du jury / opponent)

Beaussonie, Guillaume (1981-.... ; juriste) (Membre du jury / opponent)

Behar-Touchais, Martine (19..-....) (Membre du jury / opponent)

Chainais, Cécile (19..-....) (Membre du jury / opponent)

Université Panthéon-Assas (Paris ; 1970-2021) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale de droit privé (Paris ; 1992-....) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Relation : La sanction pécuniaire civile / Nathan Allix ; sous la direction de Laurent Leveneur / , 2020

Résumé / Abstract : Les sanctions pécuniaires civiles soulèvent des difficultés variables selon la catégorie de sanction considérée. Les astreintes et les clauses pénales bénéficient d’un ancrage dans le système juridique français et n’aboutissent pas à une remise en cause de la cohérence de ce système. À l’inverse, les dommages et intérêts punitifs, en droit prospectif, et les amendes civiles mettent à mal la cohérence du droit civil. Le rattachement de ces sanctions à la branche civile de la responsabilité est largement artificiel, ce qui s’explique par les objectifs pratiques de leur développement. En effet, le recours aux amendes civiles ou aux dommages et intérêts punitifs s’est révélé nécessaire en raison des insuffisances des autres sanctions répressives ainsi qu’en raison de l’inadéquation des principales alternatives.Les mérites pratiques des sanctions pécuniaires civiles ne doivent toutefois pas être exagérés. La soumission d’une part de ces sanctions aux principes directeurs du droit pénal conduit à encadrer leur recours. En particulier, les principes de légalité et de proportionnalité des délits et des peines retirent à ces sanctions une part de la souplesse que leur accorde certains écrits qui leur sont consacrés. Par ailleurs, l’étude du régime général des amendes civiles et des dommages et intérêts punitifs a été en partie délaissé. Si un régime commun peut émerger sous un angle substantiel, d’un point de vue procédural, les caractéristiques spécifiques des sanctions étudiées interdisent de procéder à une approche commune. Ces différences, tant en ce qui concerne la cohérence que l’efficacité, paraissent amener à préférer les amendes civiles aux dommages et intérêts punitifs.