Place de l'auto-prélèvement vaginal dans la stratégie de détection des infections à Chlamydia trachomatis chez la femme : étude des prescriptions dans un réseau de laboratoires de ville à Nantes en 2019 / Lucie Guignard ; sous la direction de Patrick Blanco

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Vaginose bactérienne

Chlamydia trachomatis

Prélèvements (diagnostic)

Blanco, Patrick (1970-.... ; Médecin Géneraliste) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Boutoille, David (Président du jury de soutenance / praeses)

Nantes Université (2022-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Nantes Université. Pôle Santé. UFR Médecine et Techniques Médicales (Nantes) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Place de l'auto-prélèvement vaginal dans la stratégie de détection des infections à Chlamydia trachomatis chez la femme : étude des prescriptions dans un réseau de laboratoires de ville à Nantes en 2019 / Lucie Guignard ; sous la direction de Patrick Blanco / , 2022

Résumé / Abstract : L'infection uro-génitale à Chlamydia trachomatis est la première IST bactérienne en France et expose les femmes à des séquelles fonctionnelles gynécologiques graves. Sa circulation reste importante dans la population malgré les stratégies de contrôle mises en place depuis plusieurs années. La recommandation de la HAS de 2018 préconise de réaliser des prélèvements vaginaux chez les femmes en privilégiant l'auto-prélèvement. Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective auprès d'un réseau de laboratoires de ville à Nantes afin de faire une analyse des pratiques pour la recherche de CT chez les femmes. Nous avons retrouvé une proportion d'auto-prélèvements vaginaux de 52,3% (IC95% [51,3-53,3]) montrant que les pratiques des professionnels libéraux se sont modifiées suite aux recommandations. Ils sont majoritairement prescrits chez les femmes jeunes. Les laboratoires ont un rôle majeur dans la bonne application des recommandations et interviennent régulièrement pour adapter le test prescrit. Enfin, le taux de positivité des tests est deux fois plus élevé chez les patientes de moins de 25 ans, et correspond à l'épidémiologie actuelle de l'infection. Plusieurs travaux sont en cours et devraient donner prochainement une actualisation des conduites à tenir concernant le dépistage et le traitement de l'infection à CT.