Date : 2021
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Merleau-Ponty -- Maurice -- 1908-1961
Classification Dewey : 194
Résumé / Abstract : Ces recherches se proposent de porter au jour une doublure invisible à l’œuvre dans la philosophie de Maurice Merleau-Ponty. Celle-ci étant d’ordre poétique. Une dimension qui désignera à la fois une présence diffuse modifiant secrètement les délimitations théoriques les plus strictes (et en l’occurrence touchant au sens de son ontologie lors du tournant) mais relevant aussi d’une prégnance latente, plus difficile encore à circonscrire. Cette dernière se déployant au sein de l’écriture même du phénoménologue et touchant à sa manière d’ouvrir la pensée à un « débordement interne », « non-philosophique ». Poétique désignera donc ici non pas tant la poésie stricto sensu, entendue comme genre littéraire, mais un mode d’être au monde et d’ouverture au sens — dont l’écriture poétique serait la manifestation par excellence mais qui ne l’épuiserait pas — dont Merleau-Ponty nous semble se laisser profondément traverser, en particulier dans ses écrits les plus tardifs.
Résumé / Abstract : This work aims to reveal and highlight an invisible lining at play in Merleau-Ponty’s philosophy. This lining being of a poetic nature. The latter dimension will both refer to a diffuse presence that secretly modifies the strictest theoretical delimitations (which in this particular case will affect the meaning of his ontology during the “tournant”) and pertain to an underlying force and salience, which is all the more difficult to determine. This ‘prégnance’ unfolds in the phenomenologist’s writing itself, and touches upon the manner in which he opens his thought and thinking process to a non-philosophical ‘internal overflowing’. In this research, ‘poetics’ will therefore not refer to poetry per se, defined as a literary genre, but rather a way of being-in-the-world, a window into meaning — of which poetic writing would be the ultimate manifestation, without fully exhausting it — which appears to pervade Merleau-Ponty’s work deeply, particularly his latest writings.