Les Assemblées parlementaires, juge pénal : analyse d'un paradigme irréalisable, 1789-1918 / Thomas Michalak,... ; sous la direction de monsieur le professeur François Saint-Bonnet ; préface de Gérard Larcher,... ; avant-propos de M. François Saint-Bonnet

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

ISBN : 978-2-247-21500-3

EAN : 9782247215003

France -- Cour des pairs

France -- Sénat -- 1875-1940

Parlements -- France -- 19e siècle

Parlements -- France -- 20e siècle

Séparation des pouvoirs -- France -- 19e siècle

Séparation des pouvoirs -- France -- 20e siècle

Procès politiques -- France -- 19e siècle

Procès politiques -- France -- 20e siècle

Classification Dewey : 342

Saint-Bonnet, François (Directeur de thèse / thesis advisor)

Saint-Bonnet, François (Préfacier, etc. / author of introd)

Larcher, Gérard (1949-....) (Préfacier, etc. / author of introd)

Collection : Bibliothèque parlementaire et constitutionnelle / Paris : Dalloz , 2005-

Relation : Les Assemblées parlementaires, juge pénal : analyse d'un paradigme irréalisable : (1789-1918) / Thomas Michalak ; sous la direction de François Saint-Bonnet / , 2020

Relation : Les Assemblées parlementaires, juge pénal : analyse d'un paradigme irréalisable : (1789-1918) / Thomas Michalak ; sous la direction de François Saint-Bonnet / , 2020

Relation : Les Assemblées parlementaires, juge pénal : analyse d'un paradigme irréalisable (1789-1918) / Thomas Michalak,... ; sous la direction de François Saint-Bonnet,... ; préface de Gérard Larcher,... ; avant-propos de François Saint-Bonnet / Paris : Dalloz , 2022

Résumé / Abstract : Le sujet de cette thèse renvoie aux expériences institutionnelles de la Cour des pairs (1814-1848) et du Sénat de la Ille République (1875-1940). Ce sont les manifestations les plus marquantes de la participation d'une assemblée parlementaire à la reddition de la justice. Le procès des ministres de Charles X et celui de Malvy semblent être bien connus mais ils ne le sont en réalité qu'imparfaitement. Dans les deux cas, les Chambres hautes se sont détournées de leur mission de législateur et de contrôleur du Gouvernement pour se métamorphoser, de manière très incomplète, en instances judiciaires. Cependant le traitement isolé de ces deux seules expériences ne permet pas de définir la mission d'une juridiction parlementaire. La notion de Haute Cour doit être appréhendée dans sa globalité et dans son histoire. Ces hautes juridictions se voient confier des compétences spéciales : ratione personae et ratione materiae. À raison des personnes, il s'agit de juger des personnalités politiques et, dès la Révolution, on entrevoit la difficulté de le faire avec un droit criminel qui n'est guère adapté à la résolution de différends politiques. Enfin, une Haute Cour est aussi un tribunal des grands crimes politiques, c'est-à-dire des graves atteintes à la souveraineté. L'histoire du « Tribunal suprême » français doit être retracée afin de faire apparaître le concept même de justice politique, dans toute sa nudité, comme une aporie.