Évaluation du maintien de la déprescription initiée en hospitalisation lors de la première réévalution ambulatoire / Laura Carlot et Guillaume Choné ; sous la direction de Maxime Moulin

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Déprescription médicamenteuse

Hospitalisation

Polymédication

Continuité des soins

Soins médicaux ambulatoires

Hôpitaux -- France -- Chambéry (Savoie)

Déprescriptions -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 610

Moulin, Maxime (1987-.... ; médecin) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Imbert, Patrick (1959-.... ; auteur d'une thèse de médecine (Grenoble 1, 1988)) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2020-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Introduction : L’hospitalisation peut être propice à la réalisation de la déprescription médicamenteuse. Pour améliorer la qualité du parcours de soin du patient, il est essentiel que cette déprescription soit poursuivie au retour du patient en ambulatoire. Le but de cette étude était d'observer le devenir des déprescriptions hospitalières lors de la consultation de suivi par le médecin généraliste et les facteurs pouvant influencer leur efficacité. Matériel et Méthode : C’était une étude observationnelle épidémiologique descriptive et analytique prospective mono-centrique sur le Centre Hospitalier Métropole Savoie, site de Chambéry, dans sept services de médecine aiguë. L’étude s’est déroulée sur six mois. Les données ont été recueillies à l’aide des dossiers informatisés des patients et d’un questionnaire fermé remis au médecin traitant par voie électronique ou téléphonique. Résultats : Le taux de maintien des déprescriptions hospitalières était de 79% (96/121) lors de de la consultation de suivi par le médecin traitant. Les reprises thérapeutiques étaient justifiées à 52% (11/21) par la reprise des symptômes à 1 mois. Les résultats concernant les facteurs d’influences du maintien de la déprescription (liés au médecin, à l’hospitalisation, à la relation de soin et au suivi) n’étaient pas significatifs. Certaines variables montraient un intérêt particulier (durée d’hospitalisation, type de médicament, primo-prescripteur). Conclusion : La déprescription hospitalière était fonctionnelle sans intervention pharmaceutique et dans différents services hospitaliers. Les résultats étaient concordants avec la littérature malgré la petite taille de l’échantillon. Encadrer les déprescriptions hospitalières à risque d’échec en échangeant avec les médecins traitants est une piste d’amélioration.

Résumé / Abstract : Introduction: Hospitalisation can be a good time to deprescribe drugs. In order to improve the quality of the patient's care, it is essential that this deprescription is continued when the patient returns to the outpatient setting. The aim of this study was to observe the becoming of hospital deprescriptions during the follow-up consultation by the general practitioner and the factors that may influence their effectiveness.Material and methods: It was a mono-centric prospective descriptive and analytical epidemiological observational study on the Métropole Savoie Hospital, Chambéry site, in seven acute medicine departments. The study lasted six months. The data were collected using computerised patient records and a closed questionnaire given to the attending physician by phone or email.Results: The rate of maintenance of hospital deprescriptions was 79% (96/121) at the time of the follow-up consultation by the treating physician. The results concerning the factors influencing the maintenance of deprescription (related to the doctor, the hospitalisation, the care relationship and the follow-up) were not significant. Some variables were of particular interest (length of hospitalisation, type of drug, first-time prescriber).Conclusion: Hospital deprescribing was functional without specific intervention and in different hospital departments. The results were consistent with the literature despite the small sample size. Supervision of hospital deprescribing at risk of failure through discussion with the treating physicians is an area for improvement