Apport de la PCR et de la détection de l'antigène pp65 (antigénémie) pour le diagnostic des infections à cytomégalovirus en transplantation rénale / Nathalie Buthod et Nathalie Tondut ép. Thérin ; sous la direction de Jean-Marie Seigneurin

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Infections à cytomégalovirus -- Diagnostic immunologique

Rein -- Transplantation

PCR (génétique)

Classification Dewey : 615.1

Seigneurin, Jean-Marie (19..-.... ; virologue) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Favier, Alain (1945-.... ; biochimiste) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Apport de la PCR et de la détection de l'antigène pp65 (antigénémie) pour le diagnostic des infections à cytomégalovirus en transplantation rénale / Nathalie Buthod et Nathalie Tondut ép. Thérin ; sous la direction de Jean-Marie Seigneurin / , 1994

Résumé / Abstract : En 1994, l'infection à Cytomégalovirus (CMV) reste la plus fréquente et la plus sévère des infections virales observées après transplantation aussi bien en terme de morbidité que de mortalité. Au cours d'une étude prospective réalisée sur une population de greffés rénaux, nous avons voulu évaluer dans ce travail l'apport de deux nouvelles techniques: la détection de l'antigène pp65 (antigénémie) et la PCR pour le diagnostic de l'infection à CMV en les comparant aux techniques classiques : culture et sérologie. 185 échantillons sanguins ont été analysés : la PCR s'avère la technique la plus sensible avec 43% d'échantillons positifs, contre 24% en antigénémie et 6% seulement en culture. Sur les 22 sujets suivis, 18 infections biologiques à CMV ont été diagnostiquées par ces deux nouvelles techniques alors que la culture n'en décelait que 8 et la sérologie 14. L'antigénémie et la PCR ont montré par ailleurs une plus grande précocité par rapport aux techniques classiques en détectant l'infection très souvent, avant l'apparition des premiers signes cliniques. 11 infections seulement ont été symptomatiques ce qui donne pour la PCR et l'antigénémie des valeurs prédictives positives inférieures à la culture (respectivement 58 et 62, 5% contre 83% en culture). Par contre, leurs valeurs prédictives négatives sont nettement supérieures à celles de la culture qui a laissé échapper 5 infections symptomatiques. La PCR et l'antigénémie apportent donc une aide importante dans l'exclusion du diagnostic. Nous concluons à l'apport de ces nouvelles techniques sensibles et précoces pour le diagnostic de l'infection à CMV, même si des études ultérieures doivent encore déterminer les critères virologiques les plus prédictifs du risque de développer une maladie à CMV. L'antigénémie de pratique plus simple, plus rapide et moins coûteuse que la PCR nous semble la plus adaptée et nous la recommandons désormais pour le suivi en routine des sujets transplantés.