L'impartialité du Conseil constitutionnel / Alexia David ; sous la direction de Jean-Manuel Larralde et de Marie-Joëlle Redor

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

France -- Conseil constitutionnel

Collégialité (droit)

Impartialité

Contrôle juridictionnel des lois -- France

Démocratie

Primauté du droit

Principe du contradictoire

Indépendance judiciaire

Droit -- Interprétation

Récusation

Larralde, Jean-Manuel (1964-.... ; enseignant-chercheur en droit) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Redor, Marie-Joëlle (1954-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Perroud, Thomas (1978-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Rousseau, Dominique (1949-.... ; juriste) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Esplugas-Labatut, Pierre (1966-.... ; juriste) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Malhière, Fanny (1983-....) (Membre du jury / opponent)

Normandie Université (2015-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale Droit-Normandie (Caen) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Université de Caen Normandie (1971-....) (Autre partenaire associé à la thèse / thesis associated third party)

Centre de recherche sur les droits fondamentaux et les évolutions du droit (Caen ; 1996-2021) (Laboratoire associé à la thèse / thesis associated laboratory)

Relation : L'impartialité du Conseil constitutionnel / Alexia David ; sous la direction de Jean-Manuel Larralde et de Marie-Joëlle Redor / , 2021

Résumé / Abstract : L’impartialité est une exigence relative : le juge impartial n’est pas le juge dénué d’opinions, mais celui qui n’a pas encore pris parti et qui, donc, conserve sa liberté de réflexion. À l’inverse, le juge partial est celui qui a pris parti a priori, de façon prématurée et qui, de ce fait, a perdu cette liberté de réflexion. Cette définition permet d’affirmer que les juges constitutionnels français peuvent être impartiaux s’ils en ont la volonté. Néanmoins, l’impartialité n’est pas seulement affaire de volonté : le juge peut être placé dans une situation favorable ou défavorable à son impartialité. Or, le risque de partialité apparaît fort pour le juge constitutionnel. L’appréciation de la conformité de la loi aux droits et libertés garantis par la Constitution est une opération subjective, portant sur des questions complexes, mettant en conflit des valeurs et laissant donc une large place à l’expression des préjugés individuels des juges. Le risque de partialité connaît cependant certaines limites, car les juges constitutionnels disposent d’outils pour objectiver leur raisonnement et subissent un certain nombre de contraintes juridiques qui réduisent ce risque. La question de l’impartialité du Conseil constitutionnel se pose ensuite en termes de garanties d’impartialité. Or, si l’impartialité est une qualité recherchée par le Conseil, cette recherche doit être approfondie, au bénéfice de son impartialité mais aussi, plus largement de son rôle au sein de la démocratie, en tant que lieu où se discute le sens de la loi et de la Constitution.

Résumé / Abstract : L’impartialité est une exigence relative : le juge impartial n’est pas le juge dénué d’opinions, mais celui qui n’a pas encore pris parti et qui, donc, conserve sa liberté de réflexion. À l’inverse, le juge partial est celui qui a pris parti a priori, de façon prématurée et qui, de ce fait, a perdu cette liberté de réflexion. Cette définition permet d’affirmer que les juges constitutionnels français peuvent être impartiaux s’ils en ont la volonté. Néanmoins, l’impartialité n’est pas seulement affaire de volonté : le juge peut être placé dans une situation favorable ou défavorable à son impartialité. Or, le risque de partialité apparaît fort pour le juge constitutionnel. L’appréciation de la conformité de la loi aux droits et libertés garantis par la Constitution est une opération subjective, portant sur des questions complexes, mettant en conflit des valeurs et laissant donc une large place à l’expression des préjugés individuels des juges. Le risque de partialité connaît cependant certaines limites, car les juges constitutionnels disposent d’outils pour objectiver leur raisonnement et subissent un certain nombre de contraintes juridiques qui réduisent ce risque. La question de l’impartialité du Conseil constitutionnel se pose ensuite en termes de garanties d’impartialité. Or, si l’impartialité est une qualité recherchée par le Conseil, cette recherche doit être approfondie, au bénéfice de son impartialité mais aussi, plus largement de son rôle au sein de la démocratie, en tant que lieu où se discute le sens de la loi et de la Constitution.