Epidémiologie des principales hémopathies malignes dans le département de l'Isère : incidence et survie / André Arnoux ; sous la direction d'Arnaud Seigneurin

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Myélome multiple -- Épidémiologie -- France -- Isère (France)

Leucémie lymphoïde chronique -- Épidémiologie -- France -- Isère (France)

Lymphome du manteau -- Épidémiologie -- France -- Isère (France)

Lymphome diffus à grandes cellules B -- Épidémiologie -- France -- Isère (France)

Hodgkin, Maladie de -- Épidémiologie -- France -- Isère (France)

Leucémie aigüe myéloïde -- Épidémiologie -- France -- Isère (France)

Survie (médecine)

Classification Dewey : 610

Seigneurin, Arnaud (1977-.... ; médecin) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Weil, Georges (1955-.... ; médecin et informaticien) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2020-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Objectifs : Cette étude en population générale vise à analyser l’incidence standardisée et la survie nette des sujets du département de l’Isère avec diagnostic d’hémopathie maligne, et à les comparer avec les données disponibles pour d’autres zones géographiques. Méthode : Les pathologies étudiées sont le myélome multiple/plasmocytome (myélome), la leucémie lymphoïde chronique/lymphome lymphocytique (LLC), le lymphome diffus à grandes cellules B (LDGCB), le lymphome de Hodgkin (LH) et la leucémie aiguë myéloïde (LAM). Les données de diagnostic sont celles du registre des cancers du département de l’Isère. La population d’étude est constituée par les habitants du département de l’Isère ayant eu un diagnostic d’une des pathologies citées, depuis 1979 (1995 pour le LDGCB et le myélome) et jusqu’au 31 décembre 2016. Les données de population sont celles fournies par l’Insee, et les données de mortalité proviennent du CépiDC. Résultats : Nous retrouvons des taux d’incidence similaires à ce qui a été décrit dans de précédentes études portant sur douze départements français dans lesquels existe un registre des cancers. La seule augmentation significative de l’incidence a été retrouvée chez les femmes atteintes de LH. Elle était de +1,9 % par an en moyenne depuis 1975 et une augmentation similaire a été décrite sur l’ensemble de la zone registres (+1,7 % par an). Pour les autres pathologies l’évolution a été stable sur la période étudiée. La survie à 5 ans est supérieure en Isère comparativement à la zone registre, dans le LDGCB, la LLC et dans le LH. Elle est similaire dans le myélome et la LAM. Conclusion : L’incidence des hémopathies malignes étudiées est dans la moyenne nationale estimée à partir des 12 départements de la zone registre. Son évolution au cours du temps est stable, sauf pour les femmes avec LH dont l’augmentation d’incidence au cours du temps est comparable avec l’augmentation moyenne au niveau national. La survie dans ces pathologies est identique ou supérieure à la moyenne nationale. On remarque une amélioration significative de la survie à partir des années 2000 (1990 pour le LH), qui peut être rapportée à l’apport majeur de l’immunogénétique à partir des années 1990, ayant amené à l’utilisation de l’immunothérapie dans le traitement des cancers à partir des années 2000.