Date : 2020
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Contraception des adolescentes -- France
Adolescents -- Sexualité -- France
Contraception des adolescentes -- Maurice
Adolescents -- Sexualité -- Maurice
Médecins généralistes -- France -- Enquêtes
Médecins généralistes -- Maurice -- Enquêtes
Contraception -- Adolescent -- France -- Dissertation universitaire
Sexualité -- Adolescent -- France -- Dissertation universitaire
Contraception -- Adolescent -- Maurice -- Dissertation universitaire
Sexualité -- Adolescent -- Maurice -- Dissertation universitaire
Médecins généralistes -- France
Médecins généralistes -- Maurice
Classification Dewey : 610
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Résumé / Abstract : Contexte : Le médecin généraliste tient une place importante dans le choix de la contraception, que ce soit en France ou à l’Île Maurice. Cependant, une méconnaissance sur la contraception existe chez les jeunes filles à l’Île Maurice avec de nombreuses grossesses non désirées et le recours à des IVG cependant interdites par la loi. En France, les femmes se disent bien informées sur ce sujet mais le taux de recours à l’IVG chez les jeunes filles reste néanmoins stagnant. Objectif : Faire une comparaison de l’abord de la première contraception, au niveau de l’information, de la prescription et de la prévention, entre deux pays très différents, la France et l’Île Maurice, afin d’identifier les forces et les freins de cette consultation. Méthode : Une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès de 6 médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais et de 6 médecins généralistes de l’Île Maurice, avec retranscription intégrale avant triangulation. Une analyse par théorisation ancrée a été réalisée jusqu’à suffisance des données. Résultats : En France et à l’Île Maurice, la majorité des médecins généralistes prescrit une contraception en tenant compte des champs médicaux et non médicaux de la patiente. Cependant, la prise en charge des mineures reste floue, et la sexualité, nommée comme thème primordial à évoquer, n’est que peu abordée dans les deux pays. Le rôle de prévention est quasi inexistant à l’Île Maurice. Conclusion : Les résultats de cette étude tendent vers la délivrance d’une information complète et vers un respect des souhaits de la patiente. En France, un rappel de l’anonymisation des consultations des mineures ainsi qu’une sensibilisation à la sexualité via des formations seraient judicieux. A l’Île Maurice, des recommandations uniques ainsi qu’un travail sur l’abord de la sexualité pourraient être bénéfiques dans la prise en charge des patientes et de leur contraception.