Facteurs modifiant les pratiques des médecins généralistes suite à l’introduction de la rémunération sur objectif de santé publique du médecin traitant de l’enfant en 2017 : étude qualitative en Rhône-Alpes / Aulde Payerne et Loïc Valat ; sous la direction de Sophie Augros

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Langue / Language : aceh / Achinese

Enfants -- Soins

Médecins généralistes -- France -- Rhône-Alpes (France)

Soins médicaux -- Qualité -- Contrôle

Paiement à la performance (médecine)

Analyse des pratiques (formation)

Classification Dewey : 610

Augros, Sophie (1984-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Imbert, Patrick (1959-.... ; auteur d'une thèse de médecine (Grenoble 1, 1988)) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2020-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Introduction : La ROSP du médecin traitant a été instauré en 2017, à la suite de la convention de 2016. Depuis, la CNAM décrit une amélioration constante des pratiques, l’attribuant à priori à la ROSP sans tenir compte d’autres facteurs. L’objectif principal de cette étude était de connaître les facteurs responsables d’une évolution des pratiques depuis l’introduction de la ROSP chez les MG pratiquant la pédiatrie. L’objectif secondaire était de connaître leur ressentis sur cette nouvelle ROSP. Matériels et Méthodes : Étude qualitative réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés auprès de MG pratiquant la pédiatrie exerçant en Isère et en Savoie durant l’année 2020. Résultats : Douze entretiens ont été réalisés. Plusieurs facteurs ont été retrouvés modifiant les pratiques : la formation, l’expérience, l’obligation vaccinale, le tiers payant, l’investissement, le comportement des patients et la ROSP. La ROSP n’a pas fait l’unanimité auprès des MG. Au contraire, deux constats ressortent pour celle-ci : la méconnaissance et l’incompréhension du dispositif. Conclusion : On peut remettre en question l’intérêt de la ROSP à l’heure actuelle. Une meilleure connaissance et/ou une remise à jour du dispositif pourraient permettre plus d’impact sur les pratiques.

Résumé / Abstract : Introduction: The individual payment for performance only for physicians dealing with children was introduced in 2017, after the new convention of 2016. Since then, the national health system describes a continuous improvement of medical practices, attributed to the payment for performance without taking into account other factors. The first objective of the study would be to identify the factors responsible for improvement of medical practices since the payment for performance’s introduction. The second objective would be to know the general practitioner’s feeling concerning this new pay for performance. Methodology: Qualitative study with semi-structured interviews with general practitioners doing paediatric medicine, working in Isère and Savoie in 2020. Results: Twelve interviews were made. Different factors were found modifying medicinal practises: formation, experience, obligation to vaccinate, third-party payment system, investment, patients behavior and the pay for performance. The pay for performance didn’t receive a unanimous answer from the general practitioners. On the contrary, two concepts stand out: the ignorance and the misunderstanding of this pay for performance. Conclusion: We can question the benefit of the pay for performance. A better understanding and/or an updating of this system could allow a greater effect on the medicinal practises.