État des lieux de la prise en charge des grossesses prolongées au Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes : évaluation des pratiques professionnelles / Lucile Grimal ; sous la direction de Didier Riethmuller

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Grossesse prolongée

Accouchement provoqué

Soins médicaux -- Évaluation

Hôpitaux d'enseignement -- France -- Grenoble (Isère)

Classification Dewey : 610

Riethmuller, Didier (1963-.... ; gynécologue-obstétricien) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Grenoble Alpes (2020-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Objectif : l’objectif principal était de réaliser un état des lieux de la prise en charge des grossesses prolongées au Centre Hospitalo-Universitaire Grenoble Alpes. Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective monocentrique menée à l’Hôpital Couple Enfant du Centre Hospitalo-Universitaire Grenoble Alpes. Ce sont 325 patientes qui ont été incluses dans l’étude. Résultats : plus de la moitié des patientes en situation de grossesse prolongée (51,1 %) ont été déclenchées. Ce sont 47,1 % des patientes qui se sont mises en travail spontané et 1,8 % ont accouché par césarienne programmée avant travail. Parmi les 325 patientes inclues, 98,2 % étaient en intention de traiter “voie basse”. Ce sont 24,6 % des patientes qui ont accouché par césarienne, 57,9 % qui ont accouché par voie basse spontanée, et 17,5 % qui ont accouché avec une aide instrumentale. Parmi les patientes s’étant mise en travail spontané : 70,6 % ont accouché par voie basse spontanée, 17,6 % avec une aide instrumentale et 11,8 % par césarienne. Au contraire, parmi les patientes avec induction artificielle du travail, moins de la moitié ont accouché par voie basse spontanée (48,2 %), 18,1 % avec une aide instrumentale et 33,7 % par césarienne. Conclusion : autoriser une surveillance des grossesses prolongées jusqu’à 42 SA permettrait de diminuer le nombre de patientes déclenchées, et ainsi les risques, complications et coûts inhérents au déclenchement. Par ailleurs, l’organisation de plages de consultations dédiées au suivi des grossesses prolongées permettrait de désengorger l’AUGO tout en assurant une continuité des soins adaptée et respectueuse des recommandations émises par le CNGOF en 2011.

Résumé / Abstract : Purpose: the main objective was to perform a survey of the management of prolonged pregnancies at the Grenoble Alpes University Hospital. Methods: This is a monocentric retrospective observational study carried out at the maternity of the Grenoble Alpes University Hospital. Overall, 325 patients were included. Results: more than half of the patients with prolonged pregnancy (51.1 %) had induction of labor. 47.1 % of patients went into spontaneous labor and 1.8 % delivered by scheduled cesarean section before labor. Among the 325 patients included, 98.2 % were intending to treat “vaginal delivery”. 24.6 % of the patients delivered by cesarean section, 57.9 % delivered by spontaneaous vaginal delivery, and 17.5 % had instrumental delivery. Among the patients who went into spontaneous labor: 70.6 % delivered by spontaneous vaginal delivery, 17.6 % by instrumental delivery and 11.8 % by cesarean section. On the contrary, among patients with artificial induction of labor, less than half delivered by spontaneous vaginal delivery (48.2 %), 18.1 % by instrumental delivery, and 33.7 % by cesarean section. Conclusion: allowing monitoring of prolonged pregnancies up to 42 weeks of amenorrhea would reduce the number of patients with induction of labor, and thus the risks, complications and costs associated with this practice. In addition, the organization of consultation periods dedicated to the follow-up of prolonged pregnancies would help to relieve the pressure on the obstetrical emergencies while ensuring continuity of care adapted and respectful of the recommendations issued by the French National College of Gynecologists and Obstetricians in 2011.