Fai͏̈ence fine et porcelaine : les hommes, les objets, les lieux, les techniques : actes du colloque de l'UMR 5136 du CNRS-Fra.M.Espa, du Musée national de Céramique de Sèvres et de l'Association pour l'étude de la céramique : Martres-Tolosane, 21 et 22 septembre 2001 / textes réunis et présentés par Jean-Michel Minovez

Date :

Type : Livre / Book

Langue / Language : français / French

ISBN : 978-2-8107-1015-7

Faïence -- France -- Histoire

Porcelaine -- France -- Histoire

Classification Dewey : 666

Classification Dewey : 738

Minovez, Jean-Michel (1963-....) (Directeur de publication / publishing director)

Equipe Diasporas (Toulouse ; 2005-....) (Organisateur de réunion / organizer of meeting)

Musée national de céramique (Sèvres, Hauts-de-Seine ; 1824-2010) (Organisateur de réunion / organizer of meeting)

Relation : Fai͏̈ence fine et porcelaine : les hommes, les objets, les lieux, les techniques : actes du colloque de l'UMR 5136 du CNRS-Fra.M.Espa, du Musée national de Céramique de Sèvres et de l'Association pour l'étude de la céramique : Martres-Tolosane, 21 et 22 septembre 2001 / textes réunis et présentés par Jean-Michel Minovez / Toulouse : CNRS , 2004

Résumé / Abstract : Au XIXe siècle, progrès techniques et mutation des goûts provoquent le déclin de la faïence stannifère. L’invention de nouvelles pâtes cuisant blanc et l’introduction au milieu du XVIIIe siècle en Angleterre des procédés de décor par impression ouvrent la voie à la mécanisation de la fabrication, au passage de l’artisanat à l’industrie, qui marqueront durant un siècle l’âge d’or de la faïence fine. Parallèlement, la mode pour les arts d’Extrême-Orient pousse aussi les céramistes à s’intéresser aux matières dures tels les grès et les porcelaines encore au détriment de la faïence stannifère. Toutefois, cette dernière ne disparaît pas pour autant ; aux ouvriers se joignent les peintres de renom qui optent aussi pour ce support et la main des maîtres artisans ou artistes demeure irremplaçable face à la machine qui reproduit à l’infini des motifs jugés sans âme. Négligée par les historiens pour lesquels elle a le défaut de ne pas appartenir aux secteurs leaders de ce qu’il est convenu de nommer « révolution industrielle », qualifiée longtemps « d’art mineur » par les historiens de l’art, la faïence fine – comme une partie de la porcelaine du XIXe siècle – portait en elle le discrédit qui touche le produit industriel. Oubliée par la recherche institutionnelle – comme le reste de la céramologie – délaissée par les érudits locaux et les amateurs d’art qui lui préféraient les céramiques aux couleurs chatoyantes, elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt et prend sa place dans les collections.