Analyse de l’identification des médicaments potentiellement inappropriés dans le contexte des bilans partagés de médication : étude sur 356 BPM réalisés par des 6 ème année officine sur l’arc alpin : détection des médicaments potentiellement inappropriés à l’officine : le bilan partagé de médication un outil approprié ? / Alice Thibaud et Antoine Clavel, Coibrié ; sous la direction de Jean-Didier Bardet

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Maladies iatrogéniques -- Chez la personne âgée -- Prévention

Bilan partagé de médication

Erreurs médicamenteuses -- Prévention

Pharmaciens

Pharmacies d'officine

Étudiants en pharmacie

Liste de médicaments potentiellement inappropriés -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 615.1

Bardet, Jean-Didier (1983-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Allenet, Benoît (1963-.... ; auteur en pharmacie et sciences médicales) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2016-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Les personnes âgées sont confrontées à une polymédication grandissante, une augmentation du risque d’iatrogénie médicamenteuse et des problèmes de tolérance. Ces médicaments deviennent potentiellement inappropriés pour elles à cause d’une balance bénéfice/risque défavorable. L’objectif de notre travail est d’analyser l’identification des médicaments potentiellement inappropriés (MPI) par les étudiants de 6e année officine dans le cadre des bilans partagés de médication (BPM) réalisés pendant leur stage de pratique professionnelle. La liste STOPP/START dans sa 2ème version a été utilisée pour identifier les MPI. Les critères d’inclusion étaient : âge ≥ 65ans et ≥ 5 molécules prescrites. 356 BPM ont été inclus. Les patients ont en moyenne 1,2 critères STOPP, 0,8 critère START et 2 critères STOPP et START. Parmi les 356 BPM, 741 (46,3 %) médicaments sont considérés comme potentiels MPI du fait de données incomplètes, 655 (40,9 %) n’ont pas été vus par les étudiants et 205 (12,8 %) l’ont été. Les catégories pour lesquelles on retrouve le plus de MPI avérés sont pour les critères STOPP : la neuropsychiatrie (35,7%), la hors catégorie (22,0%) et la cardiovasculaire (8,2%) et pour les critères START : la respiration (51,9%), la locomotion (17,2%) et la cardiologie (15,4%). Des leviers d’actions existent pour améliorer la détection des MPI : former à la déprescription, des stages en gériatrie, des unités d’enseignements consacrées aux outils spécifiques des MPI. L’iatrogénie médicamenteuse n’étant pas l’affaire que du pharmacien, il serait intéressant de programmer des temps d’échanges avec les étudiants en médecine et infirmiers afin de communiquer ensemble sur cette thématique