Évaluation des facteurs pronostiques et de la survie des patients suivis pour un carcinome bronchique non à petites cellules et atteints de dénutrition sévère sous nutrition entérale / Thomas Pierret ; sous la direction d'Anne-Claire Toffart

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Poumon -- Cancer non à petites cellules -- Pronostic (médecine)

Survie (médecine)

Dénutrition

Cachexie

Alimentation par sonde

Hôpitaux d'enseignement -- France -- Grenoble (Isère)

Classification Dewey : 610

Toffart, Anne-Claire (1980-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Moro-Sibilot, Denis (1960-.... ; pneumologue et cancérologue) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2016-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Contexte : Les patients atteints d’un cancer broncho-pulmonaire peuvent présenter une dénutrition contribuant au décès dans 40% des cas. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’intérêt de la nutrition entérale (NE) dans cette population. Méthodes : Une étude rétrospective a inclus tous les patients sous NE au domicile entre octobre 2008 et juin 2018 et suivis pour un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) au CHU Grenoble Alpes ou au Centre Léon Bérard. Dans une 1ère étude, nous avons cherché à identifier les facteurs pronostiques de ces patients à l’aide de modèles de Cox. Puis, nous les avons appariés à des patients dénutris atteints d’un CBNPC hospitalisés au CHU Grenoble Alpes. Les survies entre les cas et les témoins ont été comparées à l’aide d’un test du log-rank. Résultats : Dans la première étude, 57 patients ont été inclus. Aucun paramètre clinico-biologique n’était associé à la mortalité, y compris la prise de poids (en variable dépendante du temps). Dans la seconde étude, 50 cas et 50 témoins ont été étudiés. La médiane de survie était de 102 jours [IQ 25%-75%,35-187] pour les cas et de 66 jours [IQ 25%-75%,32-110] pour les témoins (p=0,02). Conclusion : Aucun facteur pronostique n’a été identifié dans notre cohorte. Les patients étaient probablement pris en charge trop tardivement au stade de cachexie réfractaire. Dans l’étude cas-témoin, les patients sous NE avaient une survie plus longue. Mais ce résultat doit être interprété avec prudence compte tenu des nombreux biais de cette étude.