Trends in Response Rate and Survival in Small-Cell Lung Cancer Patients Between 1997 and 2017 / Mickaël Lattuca Truc ; sous la direction d'Anne-Claire Toffart

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : anglais / English

Langue / Language : français / French

Poumon -- Cancer à petites cellules -- Chimiothérapie

Poumon -- Cancer à petites cellules -- Mortalité

Chimiothérapie -- Efficacité -- Évaluation

Survie (médecine)

Hôpitaux d'enseignement -- France -- Grenoble (Isère)

Classification Dewey : 610

Toffart, Anne-Claire (1980-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Moro-Sibilot, Denis (1960-.... ; pneumologue et cancérologue) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2016-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Introduction : La médiane de survie globale des patients atteints d’un CBPC est d'1 an. Le développement de nouveaux traitements peut avoir amélioré leur pronostic. Notre objectif est d’évaluer l’évolution de la réponse à la chimiothérapie et de la survie des patients atteints d’un CBPC sur les dernières années. Méthode : Tous les patients avec un CBPC du CHU Grenoble ont été inclus. Leurs caractéristiques, la réponse à la chimiothérapie et la survie ont été comparées entre 1997–2009 (période 1) et 2010–2017 (période 2). Résultats : Parmi les 529 patients inclus, 498 ont reçu une 1ère ligne de chimiothérapie et 279 une 2ème ligne. La majorité (n=290, 58 %) avait une maladie avancée. Le taux de réponse à la 1ère ligne chez les métastatiques était de 63 % pour la période 1 et 62 % pour la période 2 ; pour la 2ème ligne il était de 39 % et 29 %. La médiane de survie globale était de 13.2 mois [IQ 25 %–75 %, 7.4–24.4] pour la période 1 et de 11.2 mois [IQ 25 %–75 %, 7.1–21.2] pour la période 2. La mortalité dans ces deux périodes ne différait pas significativement, même après ajustement sur les facteurs pronostiques (HR=0.82, [IC à 95 %, 0.66–1.00]). Les facteurs indépendamment associés au décès étaient les comorbidités cardiovasculaires (HR=1.28 [IC 95 %, 1.05–1.55]), hépatiques (HR=1.31 [IC 95 %, 1.03–1.65]), un performance status élevé (3–4 vs 0–1 (HR=2.45 [IC 95 %, 1.83–3.30]) et une maladie métastatique (HR=2.69 [IC 95 %, 2.18–3.33]). Conclusion : Depuis 1997, il n’y a eu aucune amélioration ni de la réponse à la chimiothérapie ni de la survie des patients atteints d’un CBPC. Il existe un réel besoin de nouvelles thérapeutiques pour augmenter la survie de ces patients.

Résumé / Abstract : Introduction: Median survival of small-cell lung cancer (SCLC) patients is usually around 1 year. The advent of new drugs may have slightly improved their prognosis. We aimed to assess whether SCLC response to chemotherapy and survival had changed over time. Methods: Consecutive SCLC patients were included at Grenoble University Hospital, France. We compared the patients’ characteristics, response to chemotherapy and survival between 1997-2009 (Period 1) and 2010-2017 (Period 2). Results: A total of 529 patients were identified, of whom 498 received a first line of chemotherapy and 279 a second line. The majority (n=290, 58%) had extensive disease. The objective response rate (ORR) to first-line chemotherapy in metastatic patients was 63% in period 1 and 62% in period 2; the ORRs to second-line chemotherapy were 39% and 29%, respectively. Median overall survival from first-line chemotherapy was 13.2 months (interquartile range [IQR]: 7.4–24.4) in period 1 and 11.2 months (IQR: 7.1–21.2) in period 2. Mortality in these two periods did not differ significantly even after adjustment for prognostic factors (hazard ratio [HR] = 0.82, 95% confidence interval [CI] 0.66–1.00). The factors independently associated with death were cardiovascular comorbidities (HR=1.28 [95%CI 1.05–1.55]), liver comorbidities (HR=1.31 [95%CI 1.03–1.65]), poor ECOG performance status (3–4 vs. 0–1, HR=2.45 [95%CI 1.83–3.30]) and extensive disease (HR=2.69 [95%CI 2.18–3.33]). Conclusions : Since 1997, there has been no improvement in the survival or response rate to chemotherapy of SCLC patients. There is a desperate need for new approaches in this setting.