Prélèvement de rein pour transplantation à donneur vivant, suites opératoires et évolution des donneurs : évaluation des pratiques au CHU de Grenoble-Alpes et aux hospices civils de Lyon : étude KLiDE : Kidney Living Donor Evaluation / Quentin Franquet ; sous la direction de Nicolas Terrier

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Rein -- Transplantation

Rein -- Transplantation -- Complications (médecine)

Donneurs d'organes vivants

Néphrectomie

Hôpitaux d'enseignement -- France -- Grenoble (Isère)

Hôpitaux -- France -- Lyon (Rhône)

Classification Dewey : 610

Terrier, Nicolas (1968-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Descotes, Jean-Luc (1959-.... ; chirurgien urologique) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2016-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Introduction : Face à une pénurie d’organe, la transplantation rénale à donneur vivant se développe. L’évaluation des pratiques est essentielle afin de garantir la sécurité et une prise en charge optimale des donneurs. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective bicentrique entre 1997 et 2017. L’objectif principal était d’étudier les difficultés chirurgicales et les suites opératoires des donneurs. Les différentes techniques chirurgicales et les facteurs prédictifs de difficultés opératoires ou de complications ont été évalués. Résultats : Nous avons inclus 425 patients. L’âge médian au moment du don était de 50 ans. La laparoscopie représentait 88% des prélèvements. Le taux de conversion chirurgicale était de 4,9%. Le taux de complication global était de 32 %. Le taux de complication majeur (Clavien >2) était de 4%. La perte moyenne de DFG à un an du don était de 25%. Le taux de complication n’était pas différent selon la technique. La présence d’une variante anatomique était prédictive de difficulté opératoire (OR 2,30 ; IC95% 1,16-4,55). Dans un tiers des cas elle n’était pas décrite par l’imagerie préopératoire. Le MAP score était un facteur prédictif de difficulté per opératoire (OR 13,05 ; IC95% 5,25-32,47), de conversion (OR 18,96 ; IC95% 3,42-105,14) et de complication post-opératoire (OR 2,37 ; IC95% 1,13-5,00). Conclusion : La néphrectomie pour transplantation à donneur vivant est une chirurgie à risque qui doit être réalisé par des experts. Une attention particulière doit être porté à l’imagerie pré-opératoire. Le MAP score semble être un outil innovant pour prédire le risque de complication.

Résumé / Abstract : Introduction : Organ shortage has resulted in the emergence of living donor kidney transplantation. Evaluation of surgical practices is essential to ensure safety and optimal management of donors. Methods: We carried out a bi-centric retrospective study between 1997 and 2017. The main objective was to study the intraoperative difficulties and the outcomes of the donors. The various surgical techniques and predicting factors of operative difficulties or complications were evaluated. Results: Four hundred and twenty-five patients were included. Median age at the time of donation was 50 years old. The procedures were performed by laparoscopy in 88% of cases. The surgical conversion rate was 4,9%. Postoperative complications were found in 32% patients. The major complication rate (Clavien> 2) was 4.2%. The average loss of GFR at one year of the donation was 25%. The overall complication rate was not different according to the technique. The presence of an anatomical variant was predictive of surgical difficulties (OR 2.30, 95% CI 1.16-4.55). In one third of cases the variation was not described by preoperative imaging.The MAP score was predictive of intraoperative difficulties (OR 13.05, 95% CI 5.25-32.47), conversion (OR 18.96, 95% CI 3.42-105.14), and postoperative complication (OR 2.37, 95% CI 1.13-5.00). Conclusion: Living donor nephrectomy for transplantation is a surgery at risk that needs to be done by experts. Special attention should be given to preoperative imaging to anticipate surgical difficulties. The MAP score seems to be an innovative tool to predict the risk of complications. These data must to be confirmed by a prospective study.