Le droit patrimonial à la vie privée / Elodie Méchin ; sous la direction de William Dross

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Vie privée

Patrimoine

Biens incorporels

Dross, William (1971-.... ; enseignant-chercheur en droit privé et sciences criminelles) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Lepage, Agathe (1970-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Bruguière, Jean-Michel (1964-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Loiseau, Grégoire (1965-....) (Rapporteur de la thèse / thesis reporter)

Treppoz, Edouard (1973-.... ; enseignant-chercheur en droit privé et sciences criminelles) (Membre du jury / opponent)

Université Jean Moulin (Lyon ; 1973-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

École doctorale de droit (Lyon) (Ecole doctorale associée à la thèse / doctoral school)

Relation : Le droit patrimonial à la vie privée / Elodie Méchin ; sous la direction de William Dross / , 2014

Résumé / Abstract : À côté de la dimension extrapatrimoniale de la vie privée classiquement admise, l’attribut dispose d’une dimension patrimoniale. La vie privée est aujourd’hui un bien incorporel largement exploité par son titulaire. Cette exploitation commerciale permet d’ailleurs de mettre en évidence l’existence d’un second droit portant sur la vie privée, droit de nature patrimoniale s’ajoutant au droit extrapatrimonial. Mais ce droit n’est pas reconnu par la jurisprudence alors même qu’elle construit des droits patrimoniaux de la personnalité en droit français. Il est pourtant indispensable que le droit positif protège la vie privée à travers un nouveau régime tenant compte de sa nature dualiste. Le régime du droit d’auteur peut parfaitement s’appliquer à la vie privée. En plus d’être étroitement liée à la personnalité, la vie privée dispose d’une forme perceptible aux sens. Elle est une création de l’individu lui-même. Chacun façonne sa vie privée comme il l’entend et en fait une œuvre originale. Ainsi, le monopole d’exploitation de l’auteur sur son œuvre apparaît comme un possible « droit patrimonial à la vie privée ».