Reconstruction isolée du ligament fémoro-patellaire médial dans le traitement des instabilités rotuliennes objectives chez l’enfant : résultats cliniques après un suivi minimum de 2 ans / Nicolas Brémond ; sous la direction d'Aurélien Courvoisier

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Genou -- Maladies -- Chirurgie

Genou -- Luxations

Ligament patellaire -- Chirurgie

Chirurgie pédiatrique

Chirurgie plastique

Patients -- Satisfaction

Ligament de la tête du fémur -- chirurgie -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 610

Courvoisier, Aurélien (1979-.... ; chirurgien orthopédique) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Merloz, Philippe (1948-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2016-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : La reconstruction du ligament fémoro-patellaire médial (MPFL) est une des options thérapeutiques pour traiter l’instabilité fémoro-patellaire. Classiquement, il est décrit un traitement « à la carte » des anomalies osseuses et ligamentaires. Cette option est difficilement réalisable chez l’enfant où les gestes osseux peuvent léser le cartilage de croissance fémoral et/ou tibial. Notre objectif est d’évaluer une stratégie de reconstruction isolée du MPFL dans le traitement des instabilités rotuliennes objectives chez l’enfant. Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 20 enfants et adolescents opérés d’un MPFL isolé pour une luxation patellaire récidivante avec un minimum de 2 ans de recul post-opératoire. Tous les patients ont eu une reconstruction primaire du MPFL avec une technique de fixation fémorale sous ligamentaire. Le critère de jugement principal était le nombre de récidive de luxation patellaire dans les 2 ans postopératoire. Les scores subjectifs, échelle de rang numérique (NRS) et Kujala, ont été calculés en préopératoire et au dernier suivi. La participation sportive a été évaluée à l’aide de l’échelle de niveau d'activité Tegner. Résultats : Un épisode de luxation post opératoire a été relevé soit 5% des patients. 85 % des patients étaient satisfaits sur les critères subjectifs, avec une amélioration de la qualité de vie qui se traduit par une augmentation moyenne de 10 points sur le score de Kujala, et sur la reprise des activités sportives ou l’on note une moyenne de 4.45 en post opératoire pour 4.15 en pré opératoire sur le score de Tegner. Pour 2 patients on a noté des douleurs antérieures du genou au dernier recul et un patient présentait une perte de flexion de 15°. Conclusion : La reconstruction isolée du MPFL en première intention a permis dans notre série d’éviter une récidive de la luxation fémoro-patellaire dans 95% des patients. Ce qui est similaire aux traitements conventionnels, qui montre des séries avec un taux de 0 à 20% de récidive de luxation. Cette stratégie permet de proposer un geste simple en première intention et de ne réserver le traitement plus lourd dit « à la carte » aux patients présentant une récidive post-MPFL.