Le syndrome de Cotard : Revue de littérature et étude clinique / Marine Bodin ; sous la direction de Mathieu Follet

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Hypocondrie

Syndrome de Cotard

Catatonie

Mélancolie

Follet, Mathieu (1973-...) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Guillin, Olivier (1966-....) (Président du jury de soutenance / praeses)

Litzler, Pierre-Yves (1964-....) (Membre du jury / opponent)

Apter-Gordey, Gisèle (1961-...) (Membre du jury / opponent)

Université de Rouen Normandie (1966-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Le syndrome de Cotard : Revue de littérature et étude clinique / Marine Bodin ; sous la direction de Mathieu Follet / Rouen : SCD de l'Université de Rouen , 2018

Résumé / Abstract : Objectifs : Décrit pour la première fois en 1880 par Jules Cotard, le syndrome de Cotard est un syndrome délirant neuro-psychiatrique essentiellement caractérisé par des thèmes de négation. Ce syndrome est réputé rare, transnosographique mais serait majoritairement retrouvé dans des épisodes dépressifs. La littérature le concernant est pauvre et principalement limitée au rapport de cas. L’objectif de cette étude est de faire un point observationnel sur ce syndrome. Méthode : il s’agissait d’une étude rétrospective sur dossier portant sur 113 patients répartis en deux groupes : les patients avec un délire de Cotard caractérisé et les patients avec un délire hypochondriaques comprenant des éléments d’allure cotardiennes. Résultats : l’étude retrouve une symptomatologie du syndrome de Cotard en accord avec les descriptions historiques (thèmes hypochondriaques non cotardiens, thème de négation, symptômes dépressifs, anxiété, crise suicidaire) mais également une association avec la catatonie. Elle retrouve une prédominance des antécédents neuropsychiatriques familiaux chez les patients cotardiens et une prédominance des facteurs environnementaux chez les non cotardiens (toxiques, inflammation). Conclusion : Notre étude prouve la faisabilité d’études cliniques systématiques sur le syndrome de Cotard et laisse supposer une fréquence plus élevée que ce qui est généralement admis. S’ouvre alors la perspective à plus long terme de l’élaboration d’outils cliniques et diagnostics standardisés