Étude rétrospective des effets indésirables cutanés du vemurafenib dans une cohorte européenne d’enfants traités pour histiocytose langerhansienne réfractaire / Amélie Cabanis Neron ; sous la direction de Mathilde Tardieu

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Maladies lymphatiques -- Chez l'enfant

Pneumopathie infiltrante diffuse -- Chez l'enfant

Protéines proto-oncogènes B-raf

Thérapie moléculaire ciblée

Anticancéreux -- Effets secondaires

Dermatoses -- Chez l'enfant

Histiocytose à cellules de Langerhans -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 610

Tardieu, Mathilde (Directeur de thèse / thesis advisor)

Charles, Julie (1976-.... ; dermatologue et vénérologue) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2016-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Introduction : Dans l’histiocytose langerhansienne (HCL), une mutation activatrice BRAFV600E, identifiée dans 38 à 64% des cas, est associée aux formes sévères et chimiorésistantes. Au sein du réseau Européen Euro-Histio-Network, les enfants atteints d’HCL réfractaires avec mutation BRAFV600E sont traités par vémurafénib (VMF), thérapie ciblée anti-BRAF. Les objectifs étaient i) d’évaluer la fréquence des effets indésirables cutanés (EIC) du VMF dans ces HCL pédiatriques ii) d’évaluer leur sévérité iii) d’évaluer l’impact des EIC sur la poursuite du VMF iv) de décrire ces EIC et leurs éventuelles particularités pédiatriques. Méthode : Etude observationnelle, rétrospective multicentrique sur la cohorte d’enfants traités par VMF en monothérapie pour HCL réfractaire mutée BRAFV600E. Résultats : 38 enfants traités : 30 (78,9%) présentaient au moins un EIC : rash (39,5%) dont 23,7% non folliculaire et 15,8% folliculaire, photosensibilité (28,9%), xérose (26,3%), kératose pilaire (23,7%), panniculite neutrophilique (15,8%). La majorité des EIC étaient grade 1 (65,8%) ou 2 (26,8 %). On observait 3,7% grade 3 et aucun grade 4 ou 5. Un seul EIC (1,2%) entrainait l’arrêt définitif (phototoxicité et angioedème récidivant non allergique, refus de réintroduction de la patiente). Une réduction de dose était nécessaire dans 10,9% des cas, un arrêt temporaire dans 6% des cas. Aucune tumeur cutanée, syndrome main pied ni toxidermie sévère n’était observée. Conclusion : Les EIC sont fréquents mais exceptionnellement graves et ont peu d’impact sur la poursuite du VMF. Un suivi dermatologique régulier reste indispensable.