La photosensibilisation : à propos des plantes / Laurence Falliex née Corte ; [sous la direction d’Anne-Marie Mariotte]

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Photosensibilisation (biologie)

Plantes

Psoralènes

Classification Dewey : 615.1

Mariotte, Anne-Marie (1944-.... ; professeure de pharmacie) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : La photosensibilisation : à propos des plantes / Laurence Falliex née Corte ; [sous la direction d’Anne-Marie Mariotte] / , 1989

Résumé / Abstract : Soleil, peau, photosensibilisant: voilà les 3 facteurs nécessaires au déclenchement d'une photosensibilisation. Les radiations solaires, particulièrement les ultra-violets, arrivées au contact de la peau, vont agir sur les structures cutanées. La peau possède de nombreuses défenses pour réagir face à cette agression actinique : couche cornée, acide urocanique, mélanines. Elle réagit plus ou moins bien, en fonction du type de peau de la personne et les seuls accidents constatés sont les classiques… coups de soleil... Mais un facteur peut venir modifier cet équilibre : c'est la présence au niveau de la peau d'un produit photosensibilisant. Ce facteur externe qui peut être en contact direct avec la peau ou être ingéré, va modifier la réponse cutanée normale de la peau au soleil, par deux mécanismes différents : soit en exagérant la réponse cutanée au soleil, c'est la phototoxicité, soit en entraînant une réaction allergique, c'est la photoallergie. De nombreuses plantes possèdent cette propriété photosensibilisante et il est difficile d'en établir une liste exhaustive. On a pu mettre en évidence des molécules qui, sous l'action des ultraviolets, vont réagir avec les structures cutanées en créant des dommages : ce sont les psoralènes. Ces psoralènes sont présents dans de nombreuses plantes réunies en quelques principales familles botaniques, moracées, rutacées, ombellifères et légumineuses. Cependant, il existe d'autres plantes photosensibilisantes ne contenant pas de psoralènes, comme par exemple le millepertuis, où la molécule responsable est un dérivé des anthraquinones, I'hypéricine, pigment rouge. Nous avons donc pu voir que l'exposition solaire, à la mode à notre époque, n'est pas anodine et qu'il ne faut pas sous-estimer les dermites photosensibilisantes. Elles peuvent laisser des traces disgracieuses, longues à disparaitre sur la peau des sujets, elles peuvent entraîner des complications graves telles que des surinfections. Le but de ce travail était donc de faire une mise au point des connaissances sur les photosensibilisations, afin de pouvoir effectuer une bonne information auprès du public et des professions de santé. Les photosensibilisations, sans être une pathologie gravissime, restent néanmoins une affection douloureuse et invalidante, mais heureusement facile à prévenir.