Méthylation et IgE : approche méthylome dans une population de sujets asthmatiques / Anaïs Malpertuis ; sous la direction de Sébastien Chanoine et de Valérie Siroux

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Asthme -- Aspect immunologique

Allergie -- Aspect immunologique

Immunoglobuline E

Méthylation

Méthylome

Classification Dewey : 615.1

Chanoine, Sébastien (1982-.... ; pharmacien hospitalier) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Siroux, Valérie (19..-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Bedouch, Pierrick (1974-.... ; pharmacien hospitalier) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Grenoble Alpes (2016-2019) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : L’immunoglobuline E (IgE) est le médiateur principal des maladies allergiques, dont les étiologies résultent d'interactions complexes entre des facteurs environnementaux, comportementaux et génétiques. Les maladies allergiques peuvent s’exprimer sous différentes formes, comme l’asthme. Dans l’asthme, l’association entre méthylation et IgE a déjà été retrouvée pour certains gènes, notamment SLC25A33, LPCAT2 et L2HGDH et expliquerait 13% de la variation du taux d’IgE totales. L'objectif de ce travail était d'identifier les sites de méthylation associés au taux d’IgE totales et spécifiques dans une population de sujets asthmatiques. La méthylation, obtenue par méthylC capture-sequencing, a été analysée en fonction des taux d’IgE chez 357 adultes asthmatiques issus de la cohorte EGEA selon une approche par gène candidat (IgE totales et IgE spécifiques à Der p 1, 2, Fel d 1 et Phl p 1) et une approche sur l’épigénome entier (IgE totales). L’approche sur l’épigénome entier a identifié 11 régions significativement associées au taux d’IgE totales dont une concernant le gène IL-17Ra et une autre en amont de TUBGCP3. Un nouveau site CpG (132009796) était associé au taux d’IgE totales au sein du gène IL-4. L’analyse d’enrichissement montrait que les sites CpG ayant une valeur p (non corrigée) inférieure à 10-4 étaient majoritairement présents au sein d’introns. Aucun site n’a été retrouvé associé aux IgE spécifiques. Si ces résultats sont répliqués dans d’autres études, l’épigénétique offrirait de nouvelles perspectives pour le traitement et l’utilisation de biomarqueurs ciblant des sous-groupes de patients asthmatiques.