Date : 2016
Editeur / Publisher : Maisons-Alfort : Ecole vétérinaire d'Alfort , 2016
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
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Résumé / Abstract : Le carcinome épidermoïde est le deuxième cancer buccal le plus fréquent du chien. On en distingue deux types, aux comportements très différents : le carcinome amygdalien, et le non amygdalien. Le carcinome épidermoïde non amygdalien est un cancer localement agressif, présentant une extension locale souvent importante, mais au comportement métastatique faible. De nombreuses options thérapeutiques sont possibles, notamment la chirurgie et la radiothérapie, qui constituent la base de la prise en charge de ce cancer buccal, et qui, lorsqu’elles sont associées, améliorent le pronostic des individus atteints. Seules deux études, depuis 1987, se sont intéressées au traitement par mégavoltage du carcinome épidermoïde non amygdalien du chien et il nous a paru important d’actualiser les connaissances à ce sujet. Après un bref bilan des connaissances actuelles quant à l’épidémiologie, l’aspect lésionnel, le comportement biologique et les traitements du carcinome épidermoïde non amygdalien chez le chien, une analyse de survie Kaplan-Meier a été effectuée dans ce travail à partir de 32 cas référés au centre de cancérologie vétérinaire MICEN VET pour le traitement, par mégavoltage, d’un carcinome épidermoïde non amygdalien. L’objectif de ce travail rétrospectif étant d’estimer le temps de survie médian et les taux de survie à 1, 2 et 3 ans des cas de notre échantillon, tout en dégageant des expositions d’intérêt qui auraient un impact significatif, ou non, sur la rapidité de survenue du décès. Le temps de survie médian, et les taux de survie à 1, 2 et 3 ans des cas de notre échantillon étaient respectivement de 972 jours, et de 66, 59 et 46 %. De nombreuses expositions d’intérêt (comme l’âge (< 9,7 ans versus > 9,7 ans), le stade clinique (stades I et II versus III et IV), ou la localisation du cancer dans la cavité buccale) ont été identifiées comme ayant une influence significative sur les temps de survie des cas de notre échantillon. Le modèle de régression de Cox a été utilisé sur la plupart des expositions d’intérêt identifiées, afin de dégager si certaines constituaient des facteurs de risque de rapidité de survenue du décès des chiens présentant un carcinome épidermoïde non amygdalien et traités par mégavoltage. Cependant, le faible nombre de décès observé dans notre échantillon, ne nous permet pas, via le modèle de Cox, de conclure quant à d’éventuels facteurs de risque.