Mycoses superficielles et dermatophytes : situation épidémiologique basée sur 10 années d'observation (1986-1995) au CHU de Grenoble / Carine Boisier ; sous la dir. d'O. Faure

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Dermatomycose -- Épidémiologie -- France -- Grenoble (Isère)

Dermatomycose -- Chimiothérapie

Dermatophytes

Antifongiques

Classification Dewey : 615.1

Faure, Odile (1956-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Grillot, Renée (1945-.... ; auteure en pharmacie) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Mycoses superficielles et dermatophytes : situation épidémiologique basée sur 10 années d'observation (1986-1995) au CHU de Grenoble / Carine Boisier ; sous la dir. d'O. Faure / , 1997

Résumé / Abstract : En constante progression, les mycoses superficielles résultent généralement d'une attaque dermatophytique, voire d'une levure ou d'une moisissure ; elles touchent la peau glabre, les ongles ou les follicules pileux. Un dermatophyte est soit anthropophile, soit zoophile, soit tellurique. Quant aux levures et aux contaminants, ils se développent essentiellement sur un terrain favorable. A noter deux catégories de personnes (enfants et sidéens) qui déclarent des atteintes spécifiques. Une enquête menée dans le service de Parasitologie-Mycologie du CHU de Grenoble a permis de mettre en évidence la domination des dermatophytes anthropophiles, notamment de Trichophyton rubrum au niveau des lésions mycosiques superficielles, ainsi que leur cible privilégiée représentée par les pieds (ongles et plis interdigitoplantaires). La part de chaque espèce, les localisations préférentielles, les associations interfongiques et les récidives ont été étudiées. De nombreux facteurs prédisposent à la déclaration d'une mycose, comme le sexe qui influence le lieu de l'invasion, les loisirs surtout sportifs, les vêtements, la possession d'animaux, l'hygiène de vie... Le traitement de ces pathologies a fortement évolué, notamment en ce qui concerne la prise en charge des onyxis. Les molécules de base telles la griséofulvine, le kétoconazole, les topiques imidazolés restent d'actualité mais des nouveautés ont fait progresser la thérapeutique : la terbinafine et les solutions filmogènes (ciclopiroxolamine, amorolfine) qui ont nettement amélioré l'évolution et la guérison des onychomycoses, en attendant l'arrivée du nouvel imidazolé, l'itraconazole.