Prokinéticine 1 : nouvel acteur de la physiologie ovocytaire humaine / Sami Boulahfa ; sous la direction de Sophie Brouillet

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Ovocytes -- Physiologie

Fécondation in vitro

Embryon humain -- Transplantation

Facteur de croissance des cellules endothéliales vasculaires

Marqueurs biologiques

Facteur de croissance endothéliale vasculaire EG-VEGF -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 615.1

Brouillet, Sophie (1984-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Ribuot, Christophe (1962-.... ; pharmacien) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : L’infertilité touche environ 15% des couples en âge de procréer. Depuis 1978, la fécondation in vitro (FIV) a révolutionné la médecine reproductive en permettant la naissance de plus de 5 millions d’enfants dans le monde. Malgré de nombreux progrès, l’enjeu actuel reste l’augmentation des taux de grossesse en FIV, puisque 3 cycles de FIV sur 4 sont soldés par un échec avec plus de 80% des embryons transférés qui ne s’implantent pas. Récemment, la prokinéticine 1 (PROK1) a été proposée comme nouveau biomarqueur prédictif de l’implantation embryonnaire, suggérant un rôle pour ce facteur dans la folliculogenèse, et plus particulièrement dans l’acquisition par l’ovocyte de la compétence à donner un embryon apte au développement et à l’implantation dans la cavité utérine. Mon projet de thèse a porté sur l’étude du rôle de PROK1 dans l’acquisition de la compétence ovocytaire, avec pour objectifs d’évaluer la concentration de PROK1 en fonction de la maturité ovocytaire, ainsi que de caractériser les régulations hormonales de l’expression de PROK1 et de ses récepteurs par les deux hormones clés de la folliculogenèse, la FSH et l’hCG, dans des cultures primaires de cellules folliculaires collectées dans le cadre de FIV-ICSI. Mes résultats ont démontré l’augmentation significative de l’expression de PROK1 in vivo et in vitro au cours de la maturation folliculaire. Si ces résultats préliminaires se confirment, le dosage de PROK1 pourrait être considéré comme un nouveau biomarqueur de routine pour le choix de l’embryon à réimplanter, permettant ainsi d’envisager l’augmentation des taux de grossesse en FIV.