Date : 2015
Type : Livre / Book
Langue / Language : français / French
ISBN : 978-2-84050-981-3
EAN : 9782840509813
Pères de l'Église -- Extraits -- Pratique
Pères de l'Église -- Transmission des textes
Littérature chrétienne primitive -- Extraits -- Pratique
Littérature chrétienne primitive -- Transmission des textes
Littérature chrétienne primitive -- Lecture
Littérature antique -- Extraits -- Pratique
Littérature antique -- Transmission des textes
Littérature antique -- Lecture
Littérature médiévale -- Extraits -- Pratique
Littérature médiévale -- Transmission des textes
Littérature médiévale -- Lecture
Classification Dewey : 809
Classification Dewey : 002
Résumé / Abstract : "Les lettrés de l’Antiquité et du Moyen Âge avaient l’habitude de composer des notes de lecture. Ces notes prenaient souvent la forme d’extraits compilés dans des recueils. Ces recueils étaient parfois lus et copiés pour eux‐mêmes. Les lettrés s’envoyaient leurs extraits ou s’en faisaient lire. Ces extraits permettaient de prendre connaissance rapidement du contenu essentiel d’un ouvrage, de ses « beaux passages » ou de ses passages les plus utiles. Ils avaient aussi un intérêt pédagogique ou polémique. Ils servaient souvent de matière première à la composition d’ouvrages anthologiques. Ils sont même à l’arrière‐plan d’un grand nombre de textes dont le caractère anthologique n’est pas toujours facilement détectable. C’est dire combien les extraits étaient au coeur de la vie des lettrés de l’Antiquité et du Moyen Âge. Ce livre se propose de repenser les pratiques de lecture et de composition, de l’Antiquité au Moyen Âge, en tentant de préciser la place exacte que les « extraits » ont pu jouer jusqu’à l’aube de la Renaissance. Il est fondé sur une double approche à la fois comparatiste et historique. Il rassemble des contributions portant sur des aires culturelles différentes (l’Égypte pharaonique, le monde grec classique et hellénistique, le monde romain, l’Antiquité tardive, Byzance, le Moyen Âge occidental) et s’applique à retracer l’émergence et la diffusion d’une pratique apparue avant tout en Grèce, à l’époque classique, et qui ne se cesse de prendre de l’importance dans les usages lettrés, dès l’époque hellénistique, et plus encore à l'ère chrétienne." -- [4e de couv.]