Date : 2015
Type : Livre / Book
Type : Thèse / ThesisLangue / Language : français / French
Cheville (anatomie) -- Lésions et blessures -- Thérapeutique -- Études comparatives
Entorses -- Thérapeutique -- Études comparatives
Médecins généralistes -- France -- Isère (France)
Hôpitaux -- Services des urgences -- France -- Bourgoin-Jallieu (Isère)
Classification Dewey : 610
Accès en ligne / online access
Résumé / Abstract : Introduction : La traumatologie représente 48% des passages aux urgences contre 11,6% des consultations non programmées en médecine générale (MG). Les patients expriment une confiance accrue envers l’hôpital pour les recours urgents. Est-ce justifié, lorsqu’il s’agit d’urgences non vitales ? L’entorse de cheville est un bon exemple car c’est une pathologie fréquente, dont la prise en charge est codifiée. L’objectif de l’étude était de comparer le taux de guérison des entorses de cheville, à 3 mois, en MG et aux urgences. Elle permettait également d’expérimenter le protocole d’étude. Méthode : Il s’agissait d’une étude pilote observationnelle, prospective, comparant 2 groupes de patients : le premier recruté aux urgences de Bourgoin-Jallieu et le deuxième recruté au sein de cabinets de MG isérois. Les patients étaient âgés de 15 à 55 ans et devaient présenter une entorse externe de la cheville de gravité moyenne, selon des critères cliniques d’inclusion préalablement définis. Le critère de jugement principal était la guérison à 3 mois, définie par l’absence de douleur et d’instabilité de la cheville à la course. Le recueil de données était téléphonique. Résultats : Trente et un patients ont été inclus : 15 en MG et 16 aux urgences. En MG, 73,3% des patients étaient guéris contre 56,3% aux urgences (p=0,53). Conclusion : Il n’y avait pas de différence significative sur le taux de guérison des entorses de cheville, qu’elles soient traitées aux urgences ou en MG. Le protocole a été rendu plus opérationnel pour envisager une étude de grande ampleur afin de confirmer ces résultats. Une vision globale permettrait de réfléchir à de nouvelles organisations de prise en charge.