La créativite humaine en droit : rapport de synthèse des travaux / présenté par Nathalie Nevejans... ; Université d'Artois

Date :

Editeur / Publisher : [S.l.] : [s.n.] , 2014

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Sciences et droit

Technique et droit

Preuve (droit)

Progrès scientifique et technique -- Droit

Bioéthique -- Droit

Droits de l'homme

Responsabilité (droit)

Procédure civile

Propriété intellectuelle

Famille -- Droit

Droit du travail

Droit des technologies de l'information et de la communication

Université d'Artois (1991-....) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Depuis la nuit des temps, l’homme se révèle d’une créativité unique. La technique et l’art, puis la science, l’ont mis à part dans le règne animal. Les scientifiques et les artistes ont en commun de produire des représentations artificielles de la nature. Ces dernières sont le résultat de processus mentaux, qui diffèrent selon les domaines auxquels ils s’appliquent, la science relevant du domaine de l’intelligible, alors que l’art de celui du sensible.Par essence, la science, la technique et l’art sont étrangers au droit. Jacques Ellul souligne que la technique n’est ni bonne, ni mauvaise, car elle est tout simplement étrangère aux valeurs éthiques et morales. Il en déduit que le système technicien est autonome. Son analyse vaut également pour la recherche scientifique. De fait, la science et la technique n’ont pas vocation à se soucier du droit. Ce même constat pourrait être dressé pour l’artiste. La création artistique est un processus totalement intuitif. L’Art véhicule des représentations esthétiques qui naissent de l’imaginaire de l’artiste, et qui ne recoupent pas le monde matériel et réel du droit. Bien que la science, la technique ou l’art soient autonomes dans le processus de création, les produits résultant de cette créativité peuvent avoir des implications sociales, éthiques ou économiques. Dès lors que la créativité humaine touche à la sphère sociale, le droit est légitime pour s’en saisir. Par conséquent, les activités créatrices de l’homme ont inévitablement vocation à intéresser le droit, lequel peut même être amené, au regard de la gravité du questionnement qu’elles posent, à l’encadrer.