Perspectives pour une prise en charge plus précoce du cancer de l'ovaire : influences hormonale et immunitaire / Marylène Argento ; sous la dir. d'Anne-Sophie Gauchez

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Ovaire -- Cancer -- Diagnostic

Ovaire -- Cancer -- Thérapeutique

Marqueurs tumoraux

Gonadotrophines

Vaccins anticancéreux

Classification Dewey : 615.1

Gauchez, Anne-Sophie (1962-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Favier, Alain (1945-.... ; biochimiste) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Perspectives pour une prise en charge plus précoce du cancer de l'ovaire : influences hormonale et immunitaire / Marylène Argento ; sous la dir. d'Anne-Sophie Gauchez / , 2008

Résumé / Abstract : 70 à 75% des cancers de l’ovaire ne sont découverts qu’à partir d’un stade tardif (III). Les efforts actuels doivent donc converger vers la réalisation d’un diagnostic plus précoce. Cette maladie n’est pas complètement silencieuse. Un consensus pointe aujourd’hui les symptômes clés dont l’intensité et la fréquence doivent alerter les cliniciens et les patientes. Le dépistage de masse du cancer de l’ovaire n’est pas réalisable actuellement à défaut de marqueurs spécifiques tant biologiques que d’imagerie. De nouveaux marqueurs sont en développement. L’indication d’un dépistage, réalisé tous les six mois à un an et utilisant conjointement le dosage du CA 125 et une échographie par voie endopelvienne, est limitée aux patientes à risque. Pour ces femmes, l’annexectomie bilatérale préventive a été proposée par certaines équipes. L’ovaire est un organe complexe soumis à un environnement hormonal et des dérèglements immunitaires. L’influence hormonale semble désormais retenue pour le cancer de l’ovaire: rôle bénéfique de la grossesse, de l’allaitement et surtout de la contraception orale, mais également rôle délétère du traitement hormonal substitutif. Les hypothèses majeures impliquent « l’ovulation incessante», l’exposition aux gonadotrophines ou l’effet préjudiciable des androgènes dans le processus cancéreux mais n’expliquent cependant pas toutes ces données épidémiologiques. Mieux cerner l’étiologie de ce cancer permettra de développer de nouvelles thérapeutiques. La théorie de la surveillance immunitaire des tumeurs, accordant aux lymphocytes un rôle de sentinelle dans la reconnaissance et l’élimination constante des tumeurs, a initié la recherche en immunothérapie anti-tumorale. Les premiers essais de vaccination par injection directe d’antigènes tumoraux ou de cellules dendritiques «chargées» offrent aujourd’hui de grands espoirs pour les patientes.