Risque de thrombose sous contraceptifs oraux : pharmacovigilance au CHU de Grenoble / Camille Jorioz ; sous la direction de Diane Godin-Ribuot

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Contraceptifs oraux -- Effets secondaires

Thrombose -- Facteurs de risque

Thrombose -- Prévention

Pharmacovigilance

Estrogènes

Hôpitaux d'enseignement -- France -- Grenoble (Isère)

Classification Dewey : 615.1

Godin-Ribuot, Diane (1954-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : L’accès des femmes à la contraception a transformé leur vie. Diversifier le paysage contraceptif afin de limiter le nombre de grossesses non désirées reste néanmoins primordial. Actuellement, la contraception orale est encore de loin la méthode contraceptive la plus utilisée par les femmes françaises. La principale complication de la contraception EP est la survenue d’accidents cardiovasculaires artériels et veineux. Ces risques thrombotiques sont connus depuis longtemps, ils restent rares mais potentiellement graves. A l’occasion de la médiatisation d’un procès, les risques vasculaires associés aux contraceptifs oraux ont été remis au centre des débats fin 2012. L’analyse des notifications spontanées enregistrées par le CRPV de Grenoble n’a pas permis de mettre en évidence une intensification du signal avant 2012 justifiant cette polémique. Par contre, ce débat a permis de rappeler à tous que le risque thrombotique existe pour toutes les pilules EP (avec un sur risque pour celles de 3ème et 4ème génération) et que les femmes doivent être informées de ces risque potentiels. Ce travail a également montré que les facteurs de risque ont une influence dans la survenue de ces accidents, c’est pourquoi ils doivent être recherchés afin de réduire les risques encourus. Le taux de notification des événements thrombotiques survenus sous contraceptifs oraux en 2012 a été estimé à 18,5%. Ce chiffre sera normalement plus important en 2013 à la suite de la médiatisation concernant ces effets indésirables. Malgré tout, il est important de rappeler qu’il est nécessaire de déclarer au CRPV même rétrospectivement tous les cas de thrombose survenu à la suite de la prise d’une contraception.