La prévention des grossesses non désirées chez les étudiants de 20 à 24 ans par l’utilisation de la contraception d’urgence / Marine Tirland ; sous la dir. d'Eveline Banguid

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Grossesse non désirée -- Prévention -- France -- Grenoble (Isère)

Contraception d'urgence -- France -- Grenoble (Isère)

Étudiantes -- France -- Grenoble (Isère) -- Enquêtes

Sages-femmes

Médecins

Pharmaciens

Classification Dewey : 618

Banguid, Eveline (1959-....) (Encadrant académique / degree committee member)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Introduction : Les interruptions volontaires de grossesse sont stables en France depuis plus de 30 ans, et touchent plus les 20-24 ans, malgré la diffusion importante de la contraception. Cela interroge sur la connaissance de cette population à propos de la contraception d’urgence et sur le rôle que la sage-femme pourrait jouer dans ce domaine. L’objectif principal était d’évaluer les connaissances des étudiants de 20 à 24 ans à propos du rôle de la sage-femme dans le domaine de la contraception d’urgence. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer le taux de recours à une sage-femme dans la situation de besoin de cette contraception, les connaissances théoriques de l’échantillon concernant la notion de comportement à risque, la contraception d’urgence et sur les compétences de la sage-femme en gynécologie. Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude épidémiologique descriptive transversale multicentrique réalisée dans les différentes universités de l’agglomération grenobloise durant l’année 2013. L’étude portait sur 217 étudiants de 20 à 24 ans travaillant dans les bibliothèques universitaires. Résultats : 52,5% des étudiants interrogés connaissait la possibilité pour la sage-femme de délivrer la contraception, et 23% savait qu’elle pouvait la prescrire. Nous avons observé que la sage-femme n’est pas considérée comme un professionnel de recours pour la contraception d’urgence, contrairement au médecin qui est considéré comme professionnel de confiance et ayant un rôle important à jouer dans ce domaine, et le pharmacien qui est le professionnel référence pour l’obtenir. L’échantillon ne connaissait pas ses compétences en gynécologie. Les connaissances de la notion de comportement à risque et les connaissances sur la contraception d’urgence sont encore partielles. Conclusion : S’appuyant sur les textes de 2009, l’information du public sur le rôle de la sage-femme en matière de suivi gynécologique, de contraception et de prévention doit être renforcée. Elle devrait s’associer à une campagne plus générale sur les comportements à risque en matière de sexualité et de grossesse et vis-à-vis de l’utilisation de la contraception d’urgence.