Étude descriptive du devenir des menaces d’accouchement prématuré après tocolyse au CHU de Grenoble / Dany Rulence ; sous la dir. de Clémentine Vidal

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Accouchement prématuré

Tocolyse

Atosiban

Nifédipine

Hôpitaux -- Services de gynécologie et maternité -- France -- Grenoble (Isère)

Classification Dewey : 618

Vidal, Clémentine (1981-....) (Encadrant académique / degree committee member)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Objectif : L’objectif principal de notre étude était de déterminer la prévalence des femmes qui accouchent dans les 48 heures et 7 jours suivant la mise en place d’une tocolyse lors d’une menace d’accouchement prématuré (MAP) à membranes intactes. Les objectifs secondaires étaient de comparer cette prévalence en fonction du traitement de 1ère intention (nifédipine ou atosiban), décrire la variation de cette prévalence en fonction du degré de prématurité et décrire le devenir à long terme des patientes. Population et méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective, monocentrique menée sur l’année 2012 au CHU de Grenoble. Les patientes inclues étaient celles hospitalisées pour MAP entre 24 et 33 semaines d’aménorrhée révolues et ayant bénéficié d’un traitement tocolytique par nifédipine et/ou atosiban. Notre critère de jugement principal était le nombre d’accouchement à 48 heures et à 7 jours. Les critères de jugement secondaires étaient : le nombre d’accouchement dans chaque groupe définis par le traitement de 1ère intention, le nombre d’accouchement en fonction des degrés de prématurité, le nombre d’accouchement avant 37 SA après une hospitalisation pour MAP en cours de grossesse Résultats : Notre étude a montré que, parmi les 149 patientes inclues, 8.05% échappaient à la tocolyse dans les 48 heures et 10.07% dans les 7 jours. De manière statistiquement significative, les patientes traitées par nifédipine en 1ère intention accouchent moins que celles traitées par atosiban (2.91% vs 26.08% - p<0.001). On a observé le taux d’accouchement prématuré le plus fort pour les AG de 32 à 33 SA révolues (15.4%). Enfin, concernant leur devenir à long terme, les patientes ont, en moyenne, accouché à 36 SA et 1 jour. Conclusion : L’utilisation d’une 2ème molécule d’action différente semble intéressante dans le protocole de prise en charge des MAP. Cependant, leur diagnostic reste à améliorer afin d’éviter de traiter des patientes qui n’accoucheraient pas sans traitement.