Comparaison de la NASBA Panfungi à la culture mycologique pour la détection de la contamination fongique d’un environnement à air maitrisé / Thomas Berendsen ; sous la direction de Marie-Pierre Brenier-Pinchart

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Amplification génique

Air -- Microbiologie

Contamination de surfaces

Champignons microscopiques

Champignons -- Cultures cellulaires

Indicateurs de la qualité de l'air

Salles blanches

Infections nosocomiales -- Prévention

Réplication de séquence auto-entretenue -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 615.1

Brenier-Pinchart, Marie-Pierre (1967-.... ; biologiste médicale) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Gigou-Cornet, Murielle (1965-.... ; médecin et microbiologiste) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : La présence de spores fongiques dans l’environnement hospitalier expose les patients immunodéprimés à un risque d’infection invasive nosocomiale. Des contrôles microbiologiques permettent de contrôler l’efficacité des mesures de maitrise de la contamination fongique dans ces secteurs sensibles. Le projet MiDASS (Microbial Detection in Air System for Space), développé par la société bioMérieux en collaboration avec l’Agence Spatiale Européenne, prévoit de développer une trousse de détection automatisée de la flore fongique environnementale par la NASBA Panfungi, en amplifiant l’ARNr 28S. L’objectif de cette étude était de comparer les performances de la NASBA Panfungi à celles de la culture mycologique dans un environnement à charge fongique très faible. 250 prélèvements de surfaces et d’air ont été réalisés dans 3 secteurs d’une unité d’hématologie du CHU de Grenoble. L’évaluation de la NASBA Panfungi par rapport à la culture mycologique a montré une concordance globale sur les surfaces de 86,57%, avec un coefficient d’agrément ajusté à la prévalence de 73,1%. La concordance des résultats des prélèvements d’air a été évaluée à 81,58%, avec un coefficient d’agrément ajusté de 63,4%. Les discordances entre les deux méthodes semblent dues principalement à la répartition aléatoire des spores fongiques dans les environnements étudiés et à la capacité de la NASBA Panfungi à détecter des éléments non ou difficilement cultivables. La NASBA Panfungi permettrait une mise en place plus précoce d’actions curatives en cas de contamination d’un secteur et pourrait bénéficier à tous les domaines pour lesquels la maitrise de la qualité de l’air et des surfaces constitue un enjeu majeur.