Diagnostic moléculaire des aspergilloses invasives : mise en place et évaluation d’une méthode de PCR en temps réel au CHU de Grenoble / David Rossignol ; sous la direction de Muriel Cornet

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Aspergillose -- Diagnostic moléculaire

PCR (génétique) -- Emploi en diagnostic

Aspergillus fumigatus -- Identification

Galactomannane

Sérum sanguin

Qualité -- Contrôle

Hôpitaux d'enseignement -- France -- Grenoble (Isère)

Classification Dewey : 615.1

Gigou-Cornet, Murielle (1965-.... ; médecin et microbiologiste) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Les aspergilloses invasives (AI) sont des infections fongiques invasives touchant des patients immunodéprimés. Le diagnostic, dont la précocité permet de limiter la mortalité de la pathologie, est souvent difficile en raison d’une clinique peu spécifique et de l’absence de test diagnostique performant. Le travail présenté a pour but de mettre au point et d’évaluer un nouvel outil diagnostique, la PCR en temps réel spécifique d’Aspergillus fumigatus sur sérum, afin d’améliorer le diagnostic des AI. L’évaluation a été réalisée par une étude rétrospective sur 31 patients (106 sérums) et une étude prospective sur 60 patients (373 sérums) suivis en hématologie clinique. Les performances diagnostiques pour les AI certaines ou probables (sensibilité de 79% et spécificité de 80%) sont supérieures à celles rencontrées avec le galactomannane (GM). La combinaison de ces deux marqueurs permet des confirmations de diagnostics où le GM peut parfois être mis en doute en raison de nombreux faux positifs : un résultat GM+/PCR+ présente une excellente valeur prédictive positive de 94%. Par ailleurs, dans des cas de négativation rapide du GM lors d’un traitement antifongique, la PCR peut confirmer le diagnostic d’AI. La mise en place de cette PCR sur sérum au CHU de Grenoble permet d’améliorer le diagnostic biologique des AI en ciblant un marqueur différent de ceux déjà disponibles. Une mise au point et une évaluation de la technique doit être réalisée sur des milieux tels que les prélèvements respiratoires et le liquide céphalorachidien dans lesquels elle pourrait également pouvoir améliorer le diagnostic des AI.