Diagnostic des cystites simples en médecine générale : quel est l’apport de la bandelette urinaire ? / Estelle Viala ; sous la direction de Pascal Edouard

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Cystite -- Diagnostic

Médecine générale

Dépistage

Analyse d'urine

Réactifs biologiques

Bandelettes réactives -- Dissertation universitaire

Valeur prédictive des tests -- Dissertation universitaire

Classification Dewey : 610

Édouard, Pascal (1980-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Mismetti, Patrick (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Relation : Diagnostic des cystites simples en médecine générale : quel est l’apport de la bandelette urinaire ? / Estelle Viala ; sous la direction de Pascal Edouard / , 2011

Résumé / Abstract : Objectifs : Déterminer l’apport diagnostique de la bandelette urinaire (BU) en médecine générale pour diagnostiquer les cystites simples. Evaluer l’influence du seuil diagnostique de bactériurie admis sur les performances du test. Méthodes : Revue systématique de la littérature des performances diagnostiques des symptômes urinaires en médecine générale (bases de données PubMed, Embase et Pascal). Méta-analyse permettant d’apprécier le gain de valeur prédictive de la BU par rapport aux combinaisons de symptômes seules. Critères d’éligibilité des études : Etudes transversales évaluant la validité des signes urinaires versus culture urinaire chez des patientes symptomatiques sans comorbidités consultant en soins primaires et exposant les données nécessaires aux calculs des ratio de vraisemblances pour chaque symptôme (prévalence, vrais/faux positifs, vrais/faux négatifs). Résultats : Le gain de valeur prédictive positive apporté par la BU était toujours positif quelque soit la symptomatologie alors que le gain de valeur prédictive négative diminuait rapidement quand la clinique s’enrichissait. En excluant la « douleur abdominale », ce gain était faible voire négatif à partir de 3 signes (gain de VPN moyen de 8,08%±4,89 au seuil de 105, 6,70%±10,98 à 103 et 8,85%±12,72 à 102bact/mL). L’abaissement du seuil de bactériurie augmentait la valeur prédictive positive mais diminuait la valeur prédictive négative du test. Conclusion : Les gains de valeur prédictive négative faibles ne peuvent justifier l’usage de la BU en médecine générale à partir de 3 symptômes présents (à l’exclusion de la douleur abdominale), la VPN modérée du test ne permettant pas d’exclure l’infection.

Résumé / Abstract : Objective: To evaluate the gain in diagnostic accuracy brought by urinary dipstick in primary care to diagnose urinary tract infection (UTI) compared with that of symptoms combinations alone. In addition, it aimed at determining the influence of different reference standard of bacteriuria on dipstick’s performances. Design: A systematic review of the diagnostic accuracy of urinary symptoms in primary care (PubMed, Embase and Pascal) and a meta-analysis for predictive values of every symptom combinations and dipstick were performed so as to evaluate the gain in diagnostic accuracy. Eligibility criteria for selecting studies were cross-sectional studies carried out in primary care which evaluated the diagnostic accuracy of urinary symptoms compared with urine culture to diagnose uncomplicated UTI in symptomatic women. Studies should report data on the prevalence, true and false positive, true and false negative so as to calculate the likelihood ratios of each symptom. Results: The gain in positive predictive value (PPV) using dipstick was positive for all symptom combinations whereas the gain in negative predictive value (NPV) decreased with increasing number of symptoms. Excluding “lower abdominal pain”, the gain in NPV was low or negative for three or more symptoms (average gain of 8,08% ±4,89 with a threshold of 105CFU/mL, 6,70%±10,98 with 103 et 8,85%±12,72 à 102). The decrease of reference standard of bacteriuria from 105 to 102CFU/mL led to an increase of the gain in PPV and a decrease of the gain in NPV of dipstick. Conclusion: The use of dipstick cannot be justified in primary care when three or symptoms are present (excluding “lower abdominal pain”) because of a low or negative gain in diagnostic accuracy. In these situations, the moderate NPV of the test cannot rule out the diagnosis of UTI.