Prise en charge des patients sous traitements de substitution aux opiacés en médecine ambulatoire : enquête en Savoie sur le lien entre les médecins généralistes et les structures spécialisées en addictologie / Joëlle Moy et Yann Vanlerberghe ; sous la direction de Jean-Louis Voyron

Date :

Type : Livre / Book

Type : Thèse / Thesis

Langue / Language : français / French

Traitement de substitution -- France -- Savoie (France)

Médecins généralistes -- France -- Savoie (France) -- Enquêtes

Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé -- France -- Savoie (France)

Classification Dewey : 610

Voyron, Jean-Louis (1959-....) (Directeur de thèse / thesis advisor)

Dematteis, Maurice (1966-.... ; auteur en médecine) (Président du jury de soutenance / praeses)

Université Joseph Fourier (Grenoble ; 1971-2015) (Organisme de soutenance / degree-grantor)

Résumé / Abstract : Depuis l’apparition légale en France des TSO entre 1995 et 1996, la prise en charge des personnes dépendantes a considérablement évolué ainsi que le rôle du médecin généraliste, en première ligne de la chaîne formée avec le dispositif spécialisé en addictologie. Par une enquête qualitative basée sur l’interview de vingt quatre médecins généralistes, nous avons mené une étude sur les liens avec les structures spécialisées de leur secteur. Il apparaît que les structures sont un recours indispensable, en particulier lors de l’initiation du suivi. La communication est jugée satisfaisante mais les praticiens sont demandeurs de liens plus étroits, en particulier sur le suivi psychologique. Le réseau est largement méconnu et sous-utilisé par les libéraux. Le sentiment de manque de formation et de compétence reste très répandu et semble difficilement solutionnable par la seule promotion de la formation secondaire. Les aprioris et réticences à l’encontre de patients sous TSO persistent, renforcés par la difficulté de leur abord comportemental. La prise en charge de ces patients a néanmoins indéniablement progressé ces dernières années et le regard des médecins de ville évolue sur ces suivis autrefois très craints. Des pistes pour améliorer encore cette situation ne peuvent exclure le travail sur la qualité du lien entre généralistes et structures spécialisées et entre les structures elles-mêmes, l’intégration du travail partenarial dans la pratique libérale, et le renforcement de la formation des jeunes médecins. Nos résultats seraient enrichis par une approche quantitative et des enquêtes qualitatives auprès de professionnels des structures et de patients sous TSO.